
La campagne de vaccination automnale approche. Pour vous protéger et protéger vos proches, vous pourrez de nouveau cette année vous faire vacciner contre la grippe et la Covid-19 en même temps. Toutes les informations pratiques sur ces deux vaccinations.
Les campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière et la Covid-19 se dérouleront du 14 octobre 2025 au 31 janvier 2026.
La vaccination concomitante est recommandée dès lors qu'une personne est éligible aux deux vaccinations, et ceci quel que soit son âge.
Les 2 vaccins peuvent être injectés simultanément sur les 2 bras. S’ils ne sont pas administrés au même moment, vous n’avez pas de délai minimal à respecter entre les 2 vaccinations.
Ces vaccins constituent le moyen de protection le plus efficace, surtout si vous avez plus de 65 ans ou si vous êtes à risque d'une forme grave de l’une ou l’autre maladie (en raison d'une maladie chronique par exemple).
Rappel
Les gestes barrières sont toujours recommandés pour réduire la transmission des infections virales, même si l’on est vacciné.
Le point sur la vaccination contre la grippe saisonnière
Les personnes ciblées par la campagne, et qui bénéficient d’une prise en charge à 100 % du vaccin et de l’injection, sont les suivantes :
La vaccination est par ailleurs recommandée à d’autres populations, afin d’assurer une protection indirecte : professionnels de santé (notamment ceux ayant un contact avec des personnes à risque), entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de complication grave et personnes immunodéprimées, aides à domicile de personnes vulnérables, professionnels exposés aux virus influenza porcins et aviaires.
Vous pouvez retrouver toutes les modalités pratiques de la vaccination et la prise en charge par l’Assurance maladie en fonction des profils sur la page ameli.
Le vaccin contre la grippe peut être administré par un médecin, un infirmier, une sage-femme ou un pharmacien (dans certains cas seulement).
À noter
Il est conseillé d’effectuer la vaccination avant la circulation active des virus grippaux. Après vaccination, l’organisme a besoin de 2 semaines pour former les anticorps nécessaires.
Le point sur la vaccination contre la Covid-19
La vaccination contre la Covid-19 est recommandée chaque année à l'automne pour les personnes âgées de 65 ans et plus. Toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible, peut recevoir une dose de vaccin.
Le vaccin peut être administré par les médecins, les infirmiers, les pharmaciens (pour ces 2 professionnels de santé, le patient doit avoir plus de 5 ans), les sages-femmes, les étudiants en médecine ou pharmacie (sous la supervision d’un maître de stage).
Les vaccins contre la Covid-19 sont pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie.
Recommandations de vaccination
La vaccination est fortement recommandée aux personnes à risque de développer des formes graves de la maladie :
Schéma vaccinal selon les profils
Personnes âgées de 5 ans et plus : 1 dose de vaccin. Cette population (ou tuteurs légaux) doit prendre rendez-vous directement auprès d’un professionnel de santé qui propose la vaccination. Aucun document n’est demandé.
Enfants de moins de 5 ans ayant été vaccinés antérieurement ou ayant été infectés par le virus : 1 dose de vaccin (prescription médicale nécessaire pour que l’enfant puisse se faire vacciner par un infirmier, un médecin ou une sage-femme).
Enfants de moins de 5 ans n’ayant jamais été vaccinés ou infectés par le virus : 3 doses de vaccin (2 à 21 jours d'écart et 3e dose 8 semaines après). En cas d’infection après la 1re dose, il faut attendre 3 mois avant la 2e dose et la 3e dose est supprimée. En cas d’infection après la 2e dose, il faut attendre 3 mois pour effectuer la 3e dose.
Il faut respecter un délai de 6 mois après la dernière injection vaccinale ou la dernière infection à la Covid-19 (3 mois pour les personnes immunodéprimées et les personnes âgées de 80 ans et plus).
À noter
Une dose supplémentaire de vaccin est recommandée au printemps pour les personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, les résidents d’établissements d’hébergement pour personnes dépendantes (Ehpad) et d’unités de soins de longue durée (USLD), et toute personne à très haut risque.
Publié le 07 octobre 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Les modalités de l’aide attribuée pour l’installation de la fibre optique en cas de difficulté de raccordement ont été publiées dans un arrêté paru au Journal officiel du 24 septembre 2025. Service Public vous informe sur cette mesure destinée à accompagner les ménages et les très petites entreprises dans la transition numérique liée à la fermeture du réseau cuivre.
Qui est concerné ?
Un décret du 18 juillet 2025 institue une aide financière pour des travaux de raccordement à la fibre optique en partie privative réalisés entre septembre 2025 et le 31 mai 2027.
Un décret du 8 septembre 2025 détermine par ailleurs la liste des communes éligibles au dispositif.
Cette mesure, décidée par le ministère de l’Industrie et de l’Énergie, s’adresse :
Pour rappel, la fermeture du réseau cuivre par l’opérateur Orange s’étale jusqu’en 2030 selon un calendrier défini par l’opérateur. Le réseau de fibre optique va remplacer progressivement l’ADSL.
Ce nouveau dispositif d’aide vise à soutenir les foyers pour lesquels l’accès à la fibre serait bloqué par des obstacles techniques et dont le coût des travaux serait élevé ; il doit permettre une égalité d’accès à la fibre. Il sera soumis à conditions de ressources et vous ne devez pas avoir déjà perçu d’aide pour ce type de travaux.
Attention
Pour bénéficier de l’aide pour ces travaux de raccordement, il doit s’agir de votre résidence principale et « un échec de raccordement au réseau en fibre optique devra avoir été constaté en raison de la nécessité de procéder à des travaux en partie privative ».
Modalités de l’aide
L’aide pour un raccordement à la fibre est soumise à condition de ressources, le quotient familial du demandeur ne peut dépasser 29 316 €.
L’arrêté paru du Journal officiel du 24 septembre 2025 indique que les travaux pouvant donner lieu à une aide sont classés en 3 catégories, en fonction de leur ampleur :
Chacune des catégories est spécifiée dans une grille annexée au décret. Le texte précise que « seul le technicien est à même d’apprécier la spécificité des travaux à réaliser pour permettre le raccordement ».
Le montant de l’aide à laquelle vous avez droit vous sera notifié et il sera avancé par la personne désignée pour réaliser les travaux de raccordement.
Pour obtenir le remboursement de l'avance de l'aide, la personne en charge des travaux de raccordement devra transmettre la demande à l'Agence de services et de paiement (ASP) au moyen d'un formulaire numérique dédié sur le site de l’ASP, disponible prochainement. Différents justificatifs relatifs au logement et aux travaux effectués seront demandés.
Rappel
La fermeture du réseau cuivre se fait de manière progressive par lots de communes. Un module de recherche vous permet de connaître la date de fermeture du réseau cuivre dans votre région. Il suffit de saisir le code postal ou le nom de votre commune.
Source : Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Chaque année, au mois d’octobre, intervient le passage à l’heure d’hiver. Il faudra penser à reculer vos montres d’une heure dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025.
Le changement d'heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d'heure ont été harmonisées au sein de l'Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l'heure d'hiver s'effectue le dernier dimanche d'octobre et le passage à l'heure d'été, le dernier dimanche de mars.
Rappel
En mars 2019, les eurodéputés ont voté pour la suppression du changement d'heure saisonnier, avec mise en application en 2021. Mais la fin du changement d'heure a ensuite été ajournée en raison notamment de la crise sanitaire de la Covid-19. Ce texte sur la fin du changement d'heure n’est plus à l’ordre du jour.
Publié le 26 septembre 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Sauf choix contraire de la compagnie d'assurances, il est possible de souscrire à un plan d'épargne retraite (PER) à tout âge et ainsi de bénéficier du mécanisme de déduction, mais aussi des abattements fiscaux dans le cadre des successions qui sont associés à ce produit d'épargne.
Comme son nom l'indique, le plan d'épargne retraite (PER) est en théorie un produit d'épargne conçu pour faciliter la préparation de la retraite. Dans les faits, cependant, rien n'interdit à une personne déjà retraitée d'ouvrir un PER. Quels que soient son âge et son statut, le souscripteur peut bénéficier des avantages du plan jusqu'à un certain plafond, explique Capital le 18 août 2025.
Des informations importantes
En cas de décès avant les 70 ans de l'assuré, le PER assurantiel offre même des abattements fiscaux élevés au moment de la succession. S'il n'existe pas de restriction légale concernant l'âge d'ouverture, certaines compagnies d'assurances imposent toutefois d'avoir moins de 70 ans. Pour déterminer ce qui est envisageable, il est donc important de vérifier chaque offre. Le montant des versements effectués sur un PER est déductible du revenu imposable dans la limite de 10 % de ses revenus professionnels. Toutefois, profiter de l'avantage fiscal du PER est possible même sans revenus d'activité. Le dispositif fonctionnera alors dans la limite d'un plafond de déduction établi à 4 637 euros. À condition que le titulaire du plan soit imposable.
Le décès du souscripteur
Le PER assurantiel, contrairement au PER bancaire, donne par ailleurs accès à des abattements fiscaux à la succession. Ils sont particulièrement élevés en cas de décès prématuré, c'est-à-dire si le souscripteur meurt avant l'âge de 70 ans. Dans ce cas, un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire est prévu. Après 70 ans, c'est un abattement de 30 500 euros s'applique. Il est à partager entre tous les bénéficiaires, en incluant d'éventuels versements sur des contrats d'assurance vie après 70 ans.
Enfin, peu importe l'âge, si c'est le conjoint ou partenaire de Pacs qui a été désigné dans la clause bénéficiaire du contrat, il sera totalement exonéré de droits de succession. Le contrat étant transmis, et pas racheté, il n'y a par ailleurs pas d'impôts sur la plus-value à payer, ce qui constitue une double exonération.
Source : Notretemps.com - 20 août 2025
La revalorisation des pensions de retraite est un sujet qui soulève de nombreuses questions. En principe, cette augmentation est automatique chaque année, mais une réforme pourrait chambouler cette règle en 2026. Faut-il se préparer à une année blanche ?
Les pensions de retraite de base, comme celles versées par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) ou la Mutualité sociale agricole (MSA), sont revalorisées chaque année, à partir du 1er janvier, en fonction de l’inflation. Ce processus est bien encadré par le Code de la Sécurité sociale et s’effectue selon la variation de l’indice des prix à la consommation (hors tabac), calculé sur les douze derniers mois. Les pensions complémentaires, telles que celles versées par l’Agirc-Arrco, suivent également cette logique, avec une revalorisation qui se produit chaque 1er novembre.
Ainsi, la revalorisation est automatique pour l’ensemble des pensions, qu’elles soient de base ou complémentaires. Par exemple, les retraites de base ont été revalorisées de 5,3% en 2024 et de 2,2% en 2025, ce qui permet de compenser en partie la hausse du coût de la vie. Les retraités n’ont donc pas à demander cette revalorisation : elle se fait de manière systématique.
Une année blanche en 2026 : quels changements pour les retraités ?
Cependant, une mesure controversée pourrait modifier cette dynamique en 2026 : l’instauration d’une « année blanche ». Selon les projets actuels du gouvernement, aucune revalorisation des pensions de retraite de base, des aides sociales ni des barèmes fiscaux ne serait effectuée durant cette année. Ce gel des prestations visé par l’État aurait pour objectif de réaliser des économies, estimées à 5,7 milliards d’euros, dont 2,6 milliards d’euros uniquement pour les pensions.
Le gouvernement justifie cette mesure par la nécessité de contrôler les finances publiques et de réaliser des économies budgétaires dans un contexte économique difficile. L’objectif est de limiter les hausses de dépenses publiques, notamment dans les domaines des retraites, des impôts et des aides sociales. Toutefois, cette proposition n’a pas encore été définitivement validée. Elle doit encore passer par l’Assemblée nationale et être incluse dans le projet de budget pour 2026. La décision finale sera prise en fonction de la situation économique et des discussions politiques à venir.
Quel impact pour les retraités en 2026 ?
Si cette « année blanche » est effectivement mise en place, cela pourrait avoir des conséquences importantes pour les retraités. En effet, bien que les pensions soient régulièrement revalorisées en fonction de l’inflation, un gel des prestations en 2026 pourrait signifier que les retraités perdent une part de leur pouvoir d’achat, à mesure que l’inflation continue d’affecter le coût de la vie. Cela pourrait toucher plus particulièrement les retraités les plus modestes, qui comptent sur ces revalorisations pour maintenir leur niveau de vie face à l’augmentation des prix.
La proposition de l’année blanche, qui concernerait l’ensemble des pensions de retraite, n’est donc pas sans conséquence pour les retraités, notamment ceux dont les revenus sont principalement composés de leur pension de retraite de base. Pour les retraités, il est essentiel de suivre l’évolution de cette mesure et de se préparer à d’éventuelles baisses de pouvoir d’achat en 2026.
Source : Econostrum.info - Article de Jugurtha Ait Kadi –Mars 2025
L'Europe vient de présenter un accord préliminaire sur la modernisation du permis de conduite à l'échelle européenne. Parmi les mesures présentées, un volet concerne les seniors.
Le permis de conduire et les seniors, vaste débat ! Depuis plusieurs années, la validité du permis de conduire chez les seniors anime les discussions en raison des enjeux de sécurité routière. Avec l’âge, des troubles de la vision, des réflexes plus lents et une diminution des capacités cognitives peuvent affecter la conduite.
Certains plaident pour des contrôles médicaux réguliers afin de limiter les risques d’accidents, tandis que d’autres estiment que ces mesures ne doivent pas être généralisées.
D’un autre côté, la voiture est un élément clé de l’autonomie des seniors, notamment en milieu rural où les transports en commun sont rares. Leur imposer des restrictions trop strictes pourrait les isoler socialement et nuire à leur qualité de vie. Le problème est donc de trouver un équilibre entre sécurité et liberté de déplacement.
Enfin, la question soulève un débat sur la discrimination liée à l’âge. Certains pays imposent des tests médicaux ou deconduite après un certain âge, tandis qu’en France, aucune limite n’existe. Faut-il instaurer des contrôles obligatoires ou faire confiance aux conducteurs pour évaluer eux-mêmes leurs capacités ? Le sujet reste sensible et divise l’opinion publique, mais l'Europe vient de trancher.
Une harmonisation du permis de conduire à l'échelle européenne
En France, il n'existe pas actuellement de réglementation spécifique imposant des examens médicaux obligatoires aux conducteurs seniors pour conserver leur permis de conduire. Le permis de conduire de catégorie B reste valable à vie, indépendamment de l'âge du titulaire.
Mais une nouvelle réforme visant à moderniser les règles européennes du permis de conduire vient d'être publiée par le Parlement européen. Dans les grandes lignes, outre une démocratisation de la numérisation du permis de conduire ou encore la possibilité de conduire un poids lourd dès l’âge de 18 ans, sous certaines conditions, il y a un volet particulièrement intéressant qui concerne désormais la date de validité du permis de conduire.
Les négociateurs ont convenu que les permis de conduire devraient être valables 15 ans pour les motos et les voitures. Les États membres peuvent réduire leur validité à 10 ans si le permis peut être utilisé comme pièce d'identité nationale, tandis que ceux pour les camions et les autobus devront être renouvelés tous les cinq ans.
La France devra se conformer à la nouvelle législation européenne
Les États membres peuvent aussi réduire la validité du permis de con duire des conducteurs plus âgés (à partir de 65 ans). Autrement dit, le gouvernement français pourra, par exemple, désormais établir une durée de validité de cinq ans pour les personnes titulaires du permis de conduire qui ont plus de 65 ans.
Avant la première délivrance d’un permis de conduire, les conducteurs devront passer un examen médical, notamment un examen de la vue et un examen cardiovasculaire. La France pourrait aussi décider de quelque chose de plus simple, puisque l'UE autorise les pays membres à remplacer le contrôle médical par des formulaires d'auto-évaluation ou, en cas de renouvellement du permis de conduire, par d'autres mesures alternatives.
L'accord préliminaire doit encore être approuvé par le Conseil et le Parlement. Les États membres disposeront de quatre ans pour transposer les nouvelles dispositions dans leur droit national et se préparer à leur mise en œuvre.
Le gouvernement a annoncé le remplacement de l'abattement forfaitaire de 10 % sur les pensions de retraites. Qui seront les retraités perdants.
(Eric Roig - 26 juillet 2025.)
Haro sur le retraité !... Depuis plusieurs mois déjà, le retraité français est dans le collimateur fiscal des pouvoirs publics au motif qu'il serait un privilégié sur le plan financier et patrimonial. Il faut donc davantage l'imposer et faire peser sur cette catégorie sociale une partie des efforts exigés par le prochain budget.
Les débats ne font que commencer et la future discussion parlementaire apportera son lot d'amendements et de corrections législatives. Mais une certitude demeure : plusieurs centaines de milliers de retraités paieront davantage d'impôt l'année prochaine. Par l'application d'une seule mesure.
Comme on le sait, tous les titulaires de revenus salariaux bénéficient d'une déduction forfaitaire de 10% pour frais professionnels. Les retraités ne bénéficient pas à proprement parler de cette déduction mais d'un abattement forfaitaire de 10%, qui est appliqué automatiquement par l'administration fiscale. Concrètement et par exemple, un retraité qui perçoit une pension de 1800 € nets par mois sera imposé non pas sur 21 600 € mais sur 19 440 €. Cet abattement permet même parfois d'échapper à l'impôt quand le revenu net imposable tombe sous le seuil de la première tranche du barème.
C'est justement cet abattement que le Gouvernement souhaite supprimer, pour le remplacer par une déduction forfaitaire de 2 000 €. Avec une conséquence évidente : des centaines de milliers de retraits vont payer davantage d'impôt l'année prochaine. Si du moins cette mesure est adoptée par le Parlement à l'automne.
Qui va payer plus en l'état actuel du projet ? Par définition, tous les retraités dont le revenu imposable dépasse 20 000 €, soit 1 666 € par mois.
Prenons l'exemple de M. Martin, célibataire, qui perçoit une retraite de 3 000 € par mois. Jusqu'à présent, Le barème s'applique sur 36 000 moins 3600, soit 32 400. Ce qui donne un impôt de 2 885 €. Avec la suppression de l'abattement, le barème s'appliquera sur un montant égal à 36000 moins 2000 = 34000. Ce qui donnera un impôt de 3 365 €. M. Martin retraité de la classe moyenne subira donc une augmentation de 16,6%.
Naturellement, plus les pensions sont élevées, plus le différentiel d'impôt est important. Sans surprise, ce sont donc les retraités les plus aisés qui seront le plus mis à contribution.
La Direction générale des finances publiques a mis en place, le 25 juin 2025, un système de double authentification pour l’accès à votre espace particulier du site impots.gouv.fr.
La procédure pour vous connecter sur le site impots.gouv.fr, et accéder aux services en ligne, a été modifiée. L’objectif de cette mesure est de renforcer la protection de vos données personnelles et fiscales.
Lorsque vous vous connectez, après avoir saisi votre numéro fiscal et votre mot de passe, vous devez désormais renseigner un code de sécurité à 6 chiffres ; ce code vous est envoyé sur l’adresse courriel associé à votre compte impots.gouv.fr.
Lorsque vous accomplissez cette connexion à double authentification sur un appareil (ordinateur, téléphone portable, etc.), celui-ci est reconnu comme étant « de confiance ». Pendant 6 mois, vous n’avez donc plus besoin d'effectuer l’opération à double authentification pour vous connecter, à condition d’utiliser cet appareil « de confiance » avec le même navigateur web. En revanche, un nouveau code à renseigner vous est adressé par courriel :
La direction générale des finances publiques précise que la mise en place de la double authentification est un moyen de renforcer la protection de vos données personnelles et fiscales, dans un contexte d'augmentation constante des risques (faux courriels, appels frauduleux, etc.).
Publié le 07 juillet 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Question: "Je dois travailler jusqu'à 67 ans pour atteindre le taux plein, car pas je n'ai pas assez de trimestres. Pourrais-je cumuler à ce moment là l'ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées) avec le minimum contributif ? Si oui quel est le maximum que je pourrai avoir ? D'avance merci."
La réponse de l'Assurance retraite :
L'ASPA est une allocation différentielle qui peut s'ouvrir sur demande à partir de 65 ans (à la suite de la réception de la notification de la retraite). Elle est sous condition de ressources et de résidence.
Cette demande d'ASPA permettra de venir compléter le montant de votre pension. En 2025, au maximum, pour une personne seule, l'ASPA s'élève à 1034.28 euros par mois. En conséquence, si vous percevez 400 euros de pension de retraite par mois, l'ASPA sera de 634.28 euros par mois.
Nous vous invitons à contacter un conseiller CARSAT qui pourra au mieux vous accompagner dans cette démarche.
Vous pouvez aussi retrouver des informations sur le site Assurance retraite ou sur le site service public.
Aspa (minimum vieillesse) et minimum contributif: quelles différences?
L'Aspa et le minimum contributif sont deux mécanismes qui permettent d'améliorer les petites pensions mais ils sont très différents et leurs critères d'attribution ne sont pas les mêmes. On fait le point.
L'Aspa est une allocation différenciée qui vient porter vos ressources à un minimum, établi pour une personne seule à 1034,28 euros et pour un couple à 1605,73 euros par mois. Cela signifie que si vous êtes seul et que vos ressources totales sont de 450 euros par mois, vous pourriez toucher une allocation de solidarité aux personnes âgées d'un montant de 584,28 euros. Mais attention, parmi vos ressources, sont prises en compte : les pensions de retraite, les pensions d'invalidité, les pensions alimentaires, les revenus de remplacement, les biens immobiliers et mobiliers, les avantages en nature, les revenus professionnels...
Il y a un plafond de ressource annuel à ne pas dépasser : 12411,36 euros pour une personne seule et 19268,80 euros pour un couple.
Il faut avoir au moins 65 ans pour en bénéficier (ou 62 si vous êtes en situation de handicap ou d'inaptitude), avoir liquidé toutes ses retraites et résider en France au moins 9 mois de l'année.
À noter : cette aide n'est pas versée automatiquement, il faut en faire la demande.
Le minimum contributif est un dispositif qui vous garantit, sous conditions, une pension de retraite minimale lorsque vous avez eu de faibles salaires. Il est versé de manière automatique et calculé par la caisse de retraite de l'Assurance retraite. Pour y avoir droit, il faut avoir atteint le taux plein, donc avoir réuni tous les trimestres nécessaires pour votre génération. Le minimum contributif est fixé en 2025 à 749,67 euros par mois et le minimum contributif majoré, accordé à ceux qui ont le taux plein et au minimum 120 trimestres cotisés, à 893,66 euros. C'est-à-dire que si vous êtes éligibles, votre pension de base sera réhaussée à ce montant-là.
Mais attention, votre retraite globale, qui comprend votre retraite de base et complémentaire, ne doit pas excéder un plafond, fixé à 1394,86 euros. Si c'est le cas, votre minimum contributif sera écrêté.
Donc en théorie, il est bien possible de toucher le minimum contributif et l'Aspa mais cette dernière serait d'un montant relativement faible.
Fatigue, sueurs abondantes, nausées, maux de tête, vertiges, crampes, déshydratation, coup de chaleur... Les périodes de fortes chaleurs reviennent et peuvent avoir de graves effets sur la santé des personnes les plus vulnérables. Le ministère de la Santé rappelle les gestes pour se protéger.
Un pic de chaleur est un épisode caractérisé par une chaleur intense, de courte durée (sur 1 à 2 jours) ou par des températures élevées qui perdurent dans le temps. Un épisode de canicule présente de très fortes chaleurs le jour et la nuit durant au moins 3 jours consécutifs. Retrouvez sur le site du ministère de la Santé les principales informations sur les effets sanitaires des vagues de chaleur ainsi que leurs définitions.
Adoptez les bons réflexes !
L'exposition aux fortes chaleurs présente un risque important pour la santé de tous et particulièrement pour les personnes les plus fragiles : les personnes âgées, les enfants en bas âge, les femmes enceintes, les personnes en situation de handicap ou souffrant de maladies chroniques ou celles prenant certains médicaments et les personnes précaires. Des gestes simples permettent d'éviter les accidents graves, comme la déshydratation ou le coup de chaleur. N'hésitez pas à prendre toutes les précautions avant les premiers signes de souffrance corporelle, même s'ils vous paraissent insignifiants !
Les principales pathologies liées à la chaleur sont la fatigue pouvant entraîner des étourdissements, un malaise, les crampes musculaires, la déshydratation. D'autres symptômes comme la constipation, la perte de poids ou encore l'hypotension artérielle et la tachycardie peuvent survenir. Le risque le plus grave est le coup de chaleur, qui peut entraîner le décès.
Avec la chaleur, le corps a des difficultés à réguler sa température et d'autres symptômes peuvent apparaître : peau chaude, rouge et sèche, maux de tête, nausées, somnolences, comportements agressifs inhabituels.
Protégez-vous en adoptant les gestes suivants :
Il est aussi important de surveiller votre alimentation. Mangez suffisamment, en fractionné au cours de la journée si besoin et nourrissez-vous de façon équilibrée en privilégiant des aliments riches en eau (fruits, crudité, légumes, soupes froides, compotes, etc.). Enfin, évitez de manger ou de boire des produits glacés.
Gardez votre logement frais
Voici quelques recommandations pour maintenir votre logement au frais :
Dans la journée, fermez les volets dès que le soleil tape sur la fenêtre ou avant de partir travailler le matin. Fermez aussi les fenêtres dès que la température extérieure dépasse celle de votre logement. Si votre logement a des expositions multiples, maintenez les fenêtres fermées du côté du soleil et ouvertes du côté ombragé si cela permet de faire des courants d'air.
Pour refroidir les pièces, par évaporation d'eau, vous pouvez pendre un linge humide devant une fenêtre ouverte du côté ombragé.
Ouvrez les fenêtres la nuit et créez des circulations d'air pour évacuer la chaleur stockée à l'intérieur.
Utilisez ventilateurs et brumisateurs. Vous pouvez placer un pain de glace ou un sac de glaçons devant un ventilateur.
Éviter de faire fonctionner des appareils qui produisent de la chaleur : plaques chauffantes, four...
Vous pouvez aussi placer sur les vitres des films anti-chaleur, ils peuvent repousser jusqu'à 90 % des rayonnements solaires avant qu'ils ne pénètrent à l'intérieur des pièces.