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Grippe et Covid-19 : nouvelle campagne de vaccination conjointe cet automne  

La campagne de vaccination automnale approche. Pour vous protéger et protéger vos proches, vous pourrez de nouveau cette année vous faire vacciner contre la grippe et la Covid-19 en même temps. Toutes les informations pratiques sur ces deux vaccinations.

Les campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière et la Covid-19 se dérouleront du 14 octobre 2025 au 31 janvier 2026.

La vaccination concomitante est recommandée dès lors qu'une personne est éligible aux deux vaccinations, et ceci quel que soit son âge.

Les 2 vaccins peuvent être injectés simultanément sur les 2 bras. S’ils ne sont pas administrés au même moment, vous n’avez pas de délai minimal à respecter entre les 2 vaccinations.

Ces vaccins constituent le moyen de protection le plus efficace, surtout si vous avez plus de 65 ans ou si vous êtes à risque d'une forme grave de l’une ou l’autre maladie (en raison d'une maladie chronique par exemple).

Rappel

Les gestes barrières sont toujours recommandés pour réduire la transmission des infections virales, même si l’on est vacciné.

Le point sur la vaccination contre la grippe saisonnière

Les personnes ciblées par la campagne, et qui bénéficient d’une prise en charge à 100 % du vaccin et de l’injection, sont les suivantes :

  • les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • les personnes de moins de 65 ans souffrant de certaines maladies chroniques (y compris les enfants dès l’âge de 6 mois) ;
  • les femmes enceintes ;
  • les personnes souffrant d’obésité (ayant un indice de masse corporel, IMC, supérieur ou égal à 40) ;
  • les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ou dans un établissement médicosocial d’hébergement, quel que soit leur âge.

La vaccination est par ailleurs recommandée à d’autres populations, afin d’assurer une protection indirecte : professionnels de santé (notamment ceux ayant un contact avec des personnes à risque), entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de complication grave et personnes immunodéprimées, aides à domicile de personnes vulnérables, professionnels exposés aux virus influenza porcins et aviaires.

Vous pouvez retrouver toutes les modalités pratiques de la vaccination et la prise en charge par l’Assurance maladie en fonction des profils sur la page ameli.

Le vaccin contre la grippe peut être administré par un médecin, un infirmier, une sage-femme ou un pharmacien (dans certains cas seulement).

À noter

Il est conseillé d’effectuer la vaccination avant la circulation active des virus grippaux. Après vaccination, l’organisme a besoin de 2 semaines pour former les anticorps nécessaires.

 

Le point sur la vaccination contre la Covid-19

La vaccination contre la Covid-19 est recommandée chaque année à l'automne pour les personnes âgées de 65 ans et plus. Toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible, peut recevoir une dose de vaccin.

Le vaccin peut être administré par les médecins, les infirmiers, les pharmaciens (pour ces 2 professionnels de santé, le patient doit avoir plus de 5 ans), les sages-femmes, les étudiants en médecine ou pharmacie (sous la supervision d’un maître de stage).

Les vaccins contre la Covid-19 sont pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie.

Recommandations de vaccination

La vaccination est fortement recommandée aux personnes à risque de développer des formes graves de la maladie :

  • les personnes âgées de 80 ans et plus ;
  • les patients immunodéprimés, quel que soit leur âge ;
  • les résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et des unités de soins de longue durée (USLD), quel que soit leur âge ;
  • toutes les personnes à très haut risque selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale.

Schéma vaccinal selon les profils

Personnes âgées de 5 ans et plus : 1 dose de vaccin. Cette population (ou tuteurs légaux) doit prendre rendez-vous directement auprès d’un professionnel de santé qui propose la vaccination. Aucun document n’est demandé.
Enfants de moins de 5 ans ayant été vaccinés antérieurement ou ayant été infectés par le virus : 1 dose de vaccin (prescription médicale nécessaire pour que l’enfant puisse se faire vacciner par un infirmier, un médecin ou une sage-femme).
Enfants de moins de 5 ans n’ayant jamais été vaccinés ou infectés par le virus : 3 doses de vaccin (2 à 21 jours d'écart et 3e dose 8 semaines après). En cas d’infection après la 1re dose, il faut attendre 3 mois avant la 2e dose et la 3e dose est supprimée. En cas d’infection après la 2e dose, il faut attendre 3 mois pour effectuer la 3e dose.

Il faut respecter un délai de 6 mois après la dernière injection vaccinale ou la dernière infection à la Covid-19 (3 mois pour les personnes immunodéprimées et les personnes âgées de 80 ans et plus).

À noter

Une dose supplémentaire de vaccin est recommandée au printemps pour les personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, les résidents d’établissements d’hébergement pour personnes dépendantes (Ehpad) et d’unités de soins de longue durée (USLD), et toute personne à très haut risque.

 

 Publié le 07 octobre 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 
Mis à jour le 17/10/2025

Une aide pour faciliter le raccordement à la fibre optique  

Les modalités de l’aide attribuée pour l’installation de la fibre optique en cas de difficulté de raccordement ont été publiées dans un arrêté paru au Journal officiel du 24 septembre 2025. Service Public vous informe sur cette mesure destinée à accompagner les ménages et les très petites entreprises dans la transition numérique liée à la fermeture du réseau cuivre.

Qui est concerné ?

Un décret du 18 juillet 2025 institue une aide financière pour des travaux de raccordement à la fibre optique en partie privative réalisés entre septembre 2025 et le 31 mai 2027.

Un décret du 8 septembre 2025 détermine par ailleurs la liste des communes éligibles au dispositif.

Cette mesure, décidée par le ministère de l’Industrie et de l’Énergie, s’adresse :

  • aux particuliers ;
  • aux entreprises employant moins de 10 salariés et réalisant un chiffre d'affaires annuel inférieur à 2 millions d'€.

Pour rappel, la fermeture du réseau cuivre par l’opérateur Orange s’étale jusqu’en 2030 selon un calendrier défini par l’opérateur. Le réseau de fibre optique va remplacer progressivement l’ADSL.

Ce nouveau dispositif d’aide vise à soutenir les foyers pour lesquels l’accès à la fibre serait bloqué par des obstacles techniques et dont le coût des travaux serait élevé ; il doit permettre une égalité d’accès à la fibre. Il sera soumis à conditions de ressources et vous ne devez pas avoir déjà perçu d’aide pour ce type de travaux.

 

Attention  

Pour bénéficier de l’aide pour ces travaux de raccordement, il doit s’agir de votre résidence principale et « un échec de raccordement au réseau en fibre optique devra avoir été constaté en raison de la nécessité de procéder à des travaux en partie privative ».

 

Modalités de l’aide

L’aide pour un raccordement à la fibre est soumise à condition de ressources, le quotient familial du demandeur ne peut dépasser 29 316 €.

L’arrêté paru du Journal officiel du 24 septembre 2025 indique que les travaux pouvant donner lieu à une aide sont classés en 3 catégories, en fonction de leur ampleur :

  • Travaux de faible ambleur (sur terrain simple et une distance inférieure à 10 mètres) : aide de 400 €.
  • Travaux d'ampleur moyenne (sur terrain technique et une distance de 10 à 30 mètres) : aide de 800 €.
  • Gros travaux (sur terrain complexe et une distance supérieure à 30 mètres) : aide de 1 200 €.

Chacune des catégories est spécifiée dans une grille annexée au décret. Le texte précise que « seul le technicien est à même d’apprécier la spécificité des travaux à réaliser pour permettre le raccordement ».

Le montant de l’aide à laquelle vous avez droit vous sera notifié et il sera avancé par la personne désignée pour réaliser les travaux de raccordement.

Pour obtenir le remboursement de l'avance de l'aide, la personne en charge des travaux de raccordement devra transmettre la demande à l'Agence de services et de paiement (ASP) au moyen d'un formulaire numérique dédié sur le site de l’ASP, disponible prochainement. Différents justificatifs relatifs au logement et aux travaux effectués seront demandés.

 

Rappel

La fermeture du réseau cuivre se fait de manière progressive par lots de communes. Un module de recherche vous permet de connaître la date de fermeture du réseau cuivre dans votre région. Il suffit de saisir le code postal ou le nom de votre commune.

 

Source : Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 
Mis à jour le 25/10/2025

Passage à l'heure d'hiver  

Chaque année, au mois d’octobre, intervient le passage à l’heure d’hiver. Il faudra penser à reculer vos montres d’une heure dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025.

Le changement d'heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d'heure ont été harmonisées au sein de l'Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l'heure d'hiver s'effectue le dernier dimanche d'octobre et le passage à l'heure d'été, le dernier dimanche de mars.

 

Rappel

En mars 2019, les eurodéputés ont voté pour la suppression du changement d'heure saisonnier, avec mise en application en 2021. Mais la fin du changement d'heure a ensuite été ajournée en raison notamment de la crise sanitaire de la Covid-19. Ce texte sur la fin du changement d'heure n’est plus à l’ordre du jour.

Publié le 26 septembre 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 
Mis à jour le 25/10/2025

Epargne: Oui, les retraités peuvent ouvrir un PER et profiter de ses avantages  

Sauf choix contraire de la compagnie d'assurances, il est possible de souscrire à un plan d'épargne retraite (PER) à tout âge et ainsi de bénéficier du mécanisme de déduction, mais aussi des abattements fiscaux dans le cadre des successions qui sont associés à ce produit d'épargne.

Comme son nom l'indique, le plan d'épargne retraite (PER) est en théorie un produit d'épargne conçu pour faciliter la préparation de la retraite. Dans les faits, cependant, rien n'interdit à une personne déjà retraitée d'ouvrir un PER. Quels que soient son âge et son statut, le souscripteur peut bénéficier des avantages du plan jusqu'à un certain plafond, explique Capital le 18 août 2025.

 

Des informations importantes

 

En cas de décès avant les 70 ans de l'assuré, le PER assurantiel offre même des abattements fiscaux élevés au moment de la succession. S'il n'existe pas de restriction légale concernant l'âge d'ouverture, certaines  compagnies d'assurances imposent toutefois d'avoir moins de 70 ans. Pour déterminer ce qui est envisageable, il est donc important de vérifier chaque offre. Le montant des versements effectués sur un PER est déductible du revenu imposable dans la limite de 10 % de ses revenus professionnels. Toutefois, profiter de l'avantage fiscal du PER est possible même sans revenus d'activité. Le dispositif fonctionnera alors dans la limite d'un plafond de déduction établi à 4 637 euros. À condition que le titulaire du plan soit imposable.

 

Le décès du souscripteur

 

Le PER assurantiel, contrairement au PER bancaire, donne par ailleurs accès à des abattements fiscaux à la succession. Ils sont particulièrement élevés en cas de décès prématuré, c'est-à-dire si le souscripteur meurt avant l'âge de 70 ans. Dans ce cas, un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire est prévu. Après 70 ans, c'est un abattement de 30 500 euros s'applique. Il est à partager entre tous les bénéficiaires, en incluant d'éventuels versements sur des contrats d'assurance vie après 70 ans.

 

Enfin, peu importe l'âge, si c'est le conjoint ou partenaire de Pacs qui a été désigné dans la clause bénéficiaire du contrat, il sera totalement exonéré de droits de succession. Le contrat étant transmis, et pas racheté, il n'y a par ailleurs pas d'impôts sur la plus-value à payer, ce qui constitue une double exonération.

 

Source : Notretemps.com - 20 août 2025

 

 
Créé le 25/10/2025

Permis de conduire : énorme changement pour les seniors !  

L'Europe vient de présenter un accord préliminaire sur la modernisation du permis de conduite à l'échelle européenne. Parmi les mesures présentées, un volet concerne les seniors.

 

Le permis de conduire et les seniors, vaste débat ! Depuis plusieurs années, la validité du permis de conduire chez les seniors anime les discussions en raison des enjeux de sécurité routière.  Avec l’âge, des troubles de la vision, des réflexes plus lents et une diminution des capacités cognitives peuvent affecter la conduite.

Certains plaident pour des contrôles médicaux réguliers afin de limiter les risques d’accidents,  tandis que d’autres estiment que ces mesures ne doivent pas être généralisées.

 

D’un autre côté, la voiture est un élément clé de l’autonomie des seniors, notamment en milieu rural où les transports en commun sont rares. Leur imposer des restrictions trop strictes pourrait les isoler socialement et nuire à leur qualité de vie. Le problème est donc de trouver un équilibre entre sécurité et liberté de déplacement.

 

Enfin, la question soulève un débat sur la discrimination liée à l’âge. Certains pays imposent des tests médicaux ou deconduite après un certain âge, tandis qu’en France, aucune limite n’existe. Faut-il instaurer des contrôles obligatoires ou faire confiance aux conducteurs pour évaluer eux-mêmes leurs capacités ? Le sujet reste sensible et divise l’opinion publique, mais l'Europe vient de trancher.

 

Une harmonisation du permis de conduire à l'échelle européenne

 

En France, il n'existe pas actuellement de réglementation spécifique imposant des examens médicaux obligatoires aux conducteurs seniors pour conserver leur permis de conduire. Le  permis de conduire de catégorie B reste valable à vie, indépendamment de l'âge du titulaire.

 

Mais une nouvelle réforme visant à moderniser les règles européennes du permis de conduire vient d'être publiée par le Parlement européen. Dans les grandes lignes, outre une démocratisation de la numérisation du permis de conduire ou encore la possibilité de conduire un poids lourd dès l’âge de 18 ans, sous certaines conditions, il y a un volet particulièrement intéressant qui concerne désormais la date de validité du permis de conduire.

Les négociateurs ont convenu que les permis de conduire devraient être valables 15 ans pour les motos et les voitures. Les États membres peuvent réduire leur validité à 10 ans si le permis peut être utilisé comme pièce d'identité nationale, tandis que ceux pour les camions et les autobus devront être renouvelés tous les cinq ans.

 

La France devra se conformer à la nouvelle législation européenne

 

Les États membres peuvent aussi réduire la validité du permis de con duire des conducteurs plus âgés (à partir de 65 ans). Autrement dit, le gouvernement français pourra, par exemple, désormais établir une durée de validité de cinq ans pour les personnes titulaires du permis de conduire qui ont plus de 65 ans.

Avant la première délivrance d’un permis de conduire, les conducteurs devront passer un examen médical, notamment un examen de la vue et un examen cardiovasculaire. La France pourrait aussi décider de quelque chose de plus simple, puisque l'UE autorise les pays membres à remplacer le contrôle médical par des formulaires d'auto-évaluation ou, en cas de renouvellement du permis de conduire, par d'autres mesures alternatives.

L'accord préliminaire doit encore être approuvé par le Conseil et le Parlement. Les États  membres disposeront de quatre ans pour transposer les nouvelles dispositions dans leur droit national et se préparer à leur mise en œuvre.

 
Créé le 18/09/2025

Remplacement de l'abattement forfaitaire de 10 % sur les pensions de retraites.  

Le gouvernement a annoncé le remplacement de l'abattement forfaitaire de 10 % sur les pensions de retraites. Qui seront les retraités perdants.

(Eric Roig - 26 juillet 2025.)


Haro sur le retraité !... Depuis plusieurs mois déjà, le retraité français est dans le collimateur fiscal des pouvoirs publics au motif qu'il serait un privilégié sur le plan financier et patrimonial. Il faut donc davantage l'imposer et faire peser sur cette catégorie sociale une partie des efforts exigés par le prochain budget.


Les débats ne font que commencer et la future discussion parlementaire apportera son lot d'amendements et de corrections législatives. Mais une certitude demeure : plusieurs centaines de milliers de retraités paieront davantage d'impôt l'année prochaine. Par l'application d'une seule mesure.


Comme on le sait, tous les titulaires de revenus salariaux bénéficient d'une déduction forfaitaire de 10% pour frais professionnels. Les retraités ne bénéficient pas à proprement parler de cette déduction mais d'un abattement forfaitaire de 10%, qui est appliqué automatiquement par l'administration fiscale. Concrètement et par exemple, un retraité qui perçoit une pension de 1800 € nets par mois sera imposé non pas sur 21 600 € mais sur 19 440 €. Cet abattement permet même parfois d'échapper à l'impôt quand le revenu net imposable tombe sous le seuil de la première tranche du barème.


C'est justement cet abattement que le Gouvernement souhaite supprimer, pour le remplacer par une déduction forfaitaire de 2 000 €.  Avec une conséquence évidente : des centaines de milliers de retraits vont payer davantage d'impôt l'année prochaine. Si du moins cette mesure est adoptée par le Parlement à l'automne.
Qui va payer plus en l'état actuel du projet ? Par définition, tous les retraités dont le revenu imposable dépasse 20 000 €, soit 1 666 € par mois.

 

Prenons l'exemple de M. Martin, célibataire, qui perçoit une retraite de 3 000 € par mois. Jusqu'à présent, Le barème s'applique sur 36 000 moins 3600, soit 32 400. Ce qui donne un impôt de 2 885 €. Avec la suppression de l'abattement, le barème s'appliquera sur un montant égal à 36000 moins 2000 = 34000. Ce qui donnera un impôt de 3 365 €. M. Martin retraité de la classe moyenne subira donc une augmentation de 16,6%.

 

Naturellement, plus les pensions sont élevées, plus le différentiel d'impôt est important. Sans surprise, ce sont donc les retraités les plus aisés qui seront le plus mis à contribution.

 
Mis à jour le 18/09/2025

Impôts : la procédure pour accéder à votre espace personnel évolue  

La Direction générale des finances publiques a mis en place, le 25 juin 2025, un système de double authentification pour l’accès à votre espace particulier du site impots.gouv.fr.

 

La procédure pour vous connecter sur le site impots.gouv.fr, et accéder aux services en ligne, a été modifiée. L’objectif de cette mesure est de renforcer la protection de vos données personnelles et fiscales.

Lorsque vous vous connectez, après avoir saisi votre numéro fiscal et votre mot de passe, vous devez désormais renseigner un code de sécurité à 6 chiffres ; ce code vous est envoyé sur l’adresse courriel associé à votre compte impots.gouv.fr.

Lorsque vous accomplissez cette connexion à double authentification sur un appareil (ordinateur, téléphone portable, etc.), celui-ci est reconnu comme étant « de confiance ». Pendant 6 mois, vous n’avez donc plus besoin d'effectuer l’opération à  double authentification pour vous connecter, à condition d’utiliser cet appareil « de confiance » avec le même navigateur web. En revanche, un nouveau code à renseigner vous est adressé par courriel :

  • lorsque vous utilisez un autre appareil ;
  • lorsque vous vous connectez à votre espace particulier impots.gouv.fr depuis un autre navigateur web ;
  • si vous supprimez les cookies du navigateur web que vous aviez utilisé pour votre connexion.
  •  

La direction générale des finances publiques précise que la mise en place de la double authentification est un moyen de renforcer la protection de vos données personnelles et fiscales, dans un contexte d'augmentation constante des risques (faux courriels, appels frauduleux, etc.).

 

Publié le 07 juillet 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 
Créé le 27/07/2025

Taxer les retraités aisés : le ministre de l'Économie dit "non"  

« Nous ne franchirons pas ce pas », a déclaré le ministre, marquant un refus catégorique à l'idée même d'une surtaxation des aînés. Ce "non" retentissant vient ainsi rappeler que toucher aux revenus des retraités demeure un sujet hautement sensible en macronie. La proposition de Mme Panosyan-Bouvet, qui visait à rééquilibrer la charge fiscale en impliquant davantage ceux qui « peuvent se le permettre », selon ses mots, a donc été stoppée net.

Le débat autour de cette question fiscale n'est pas nouveau. Il soulève invariablement une tempête de réactions passionnées et contradictoires. D'un côté, certains arguent que les retraités aisés ont accumulé suffisamment d'épargne pour contribuer plus largement au bien-être collectif ; de l'autre, on avance que ces derniers ont déjà payé leur part tout au long de leur vie active.

Dans ce tourbillon d'opinions et d'intérêts divergents, la décision du ministère semble refléter une volonté de préserver une certaine harmonie sociale et politique. Elle met aussi en lumière les défis auxquels est confronté le gouvernement pour combler le déficit sans froisser une partie significative de son électorat.

La question reste donc pendante : comment trouver des solutions pérennes et équitables pour financer nos dépenses sociales ? Si la taxe sur les retraités aisés n'est pas la réponse privilégiée par le gouvernement actuel, il devient impératif d'explorer d'autres avenues pour assurer la viabilité financière à long terme du modèle social français.

Pour l'heure, les retraités ne seront pas mis à contribution via une taxe supplémentaire, mais pour combien de temps encore ? La recherche d'un consensus autour de cette épineuse question, elle, demeure...

 
Créé le 25/02/2025

Aspa : le montant du minimum vieillesse en 2025 et sa récupération sur la succession  

Le montant de l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées), également appelée «minimum vieillesse», augmente de 2,2 % pour 2025. Au décès du bénéficiaire, cette somme peut, sous certaines conditions, être récupérée sur la succession versée aux héritiers.

 

En hausse de 2,2 % à partir du 1er janvier 2025, comme les pensions de retraite versées par le régime de base, l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées), prestation versée aux retraités ayant de faibles ressources, passe à 1 034,28 € par mois pour les personnes seules (soit + 22,26 € par rapport à janvier 2024) et à 1 605,73 € par mois pour les couples (soit + 34,57 € par rapport à janvier 2024).

 

De son côté, le plafond de ressources annuelles à ne pas dépasser pour percevoir l’Aspa en 2025 s’élève à 12 411,44 € pour une personne seule (célibataire, séparée, divorcée, veuve, à l’exception des veuves de guerre) et à 19 268,80 € pour un couple.

 

Les revenus sont calculés sur 3 mois, ou sur 12 mois (si les revenus sur 3 mois dépassent le montant maximal de l’Aspa). Par ailleurs, lorsque le total de l’Aspa et des ressources dépasse le plafond autorisé, l’allocation est réduite du montant du dépassement.

 

Rappelons que toutes les ressources (pensions de retraite ou de réversion, invalidité, AAH, pensions alimentaires...) sont retenues, sauf quelques exceptions comme les prestations familiales, la valeur de l’habitation principale ou la retraite du combattant.

 

Un abattement sur les revenus professionnels

 

Afin d’améliorer le pouvoir d’achat des seniors les plus modestes, les titulaires de l’Aspa ont la possibilité de cumuler partiellement leur allocation mensuelle avec des revenus professionnels (salaires et gains assimilés à des salaires, revenus professionnels non salariaux). Toutefois, ces derniers font l’objet d’un abattement calculé sur 3 mois ou 1 an.

En 2025, l’abattement pour 3 mois est de 0,9 fois le Smic mensuel, en vigueur au 1er janvier de l’année, pour une personne seule, soit 1 621,62 €, et de 1,5 fois le Smic mensuel pour un couple (mariés, concubins, partenaires pacsés), soit 2 702,70 €.

En cas d’appréciation des ressources sur 12 mois, l’abattement est de 3,6 fois le Smic mensuel pour une personne seule (6 486,48 € en 2025) et 6 fois le Smic mensuel pour un couple (en 10 810,80 € en 2025).

La différence au-delà de ces montants est déduite du montant de l’Aspa auquel l’allocataire a droit.

Remboursement de l’Aspa par les héritiers

Au 1er janvier 2025, seule la partie dépassant 107 616,60 € ( contre 105 300 € auparavant) peut faire l’objet d’un recouvrement de la caisse de retraite ou de l’État. Dans les départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte), le seuil de récupération est temporairement porté à 150 000 € jusqu’au 31 décembre 2029 (CSS, art. L815-13).

 

Le montant de la limite de récupération des sommes versées au titre de l’Aspa à partir du 1er janvier 2025 s’élève donc à 8 387,93 euros par an pour une personne seule et à 11221,78 euros par an pour un couple (marié, concubin, pacsé) Si l’Aspa a été servie une partie de l’année, ces limites sont calculées proportionnellement à la durée du service de l’allocation. Le remboursement de cette aide ne peut être différé.

 

Source :  Stéphanie Alexandre - LE PARTICULIER - 27/12/2024

 

 

 
Créé le 17/01/2025

Déclaration fiscale 2025 : une nouvelle case va faire son apparition sur votre avis d'imposition.  

La déclaration fiscale 2025 arrive à grands pas, apportant son lot de nouveautés. Cette année, une nouvelle affaire fait son apparition sur le formulaire, éveillant la curiosité et les questions chez les contribuables. Comprendre cette évolution est cruciale pour éviter les erreurs et optimiser sa déclaration, surtout que 380 000 foyers supplémentaires risquent d’être imposables. Préparez-vous dès maintenant à vous adapter à ces nouvelles exigences administratives tout en veillant à maximiser vos avantages fiscaux et à rester en conformité.

 

Un grand changement pour près de cinq millions de ménages

Cette évolution impacte directement près de cinq millions de ménages faisant appel aux services à la personne et bénéficiant d'un crédit d'impôt. Dès 2025, ils fourniront cette nouvelle information. Soutenue par plusieurs députés du groupe Renaissance, cette initiative a pour but d'améliorer la transparence de cette niche fiscale au Parlement. Elle doit également s’assurer que les avantages fiscaux profitent réellement aux ménages qui en ont légitimement besoin et sont utilisés à bon escient.

 

Déclaration fiscale 2025 : changements à considérer

 

Point de vue des parlementaires

 

Certains élus, notamment au sein de l'opposition de gauche, souhaitent aller plus loin en proposant un crédit d'impôt à taux dégressif pour les ménages les plus aisés. Bien que cette idée n'ait pas encore été entérinée, elle a mis en lumière l'intérêt grandissant pour une réforme de cette aide fiscale. À partir de 2025, déclarer les dépenses liées aux services à la personne ne suffira plus : il sera également nécessaire de fournir des justificatifs concernant l'identité des prestataires auprès de l'administration fiscale. Cette nouvelle exigence implique un effort supplémentaire pour les contribuables, un détail à ne pas négliger pour s'assurer de bénéficier du crédit d'impôt.

 

Une rubrique discrète pour l’instant

 

Cette modification vise à faciliter les contrôles tout en exigeant une attention accrue de la part des ménages. Ces derniers veilleront à ce que leurs déclarations soient parfaitement conformes. Avec l'automatisation et le pré-remplissage des formulaires, certains contribuables ont tendance à sous-estimer l'importance de vérifier et de compléter soigneusement leurs informations. Une négligence qui pourrait entraîner des désagréments fiscaux dans les mois suivants. Rappelons qu’un dispositif important pour les contribuables prendra fin le 31 décembre 2024.

 

Une information utile à mémoriser

 

Pour l’instant, cette information n’est pas encore très propagée, raison pour laquelle nous avons tenu vous en informer. Cette déclaration interviendra au prochain printemps et cette nouvelle rubrique sera abordée l’année prochaine. Rappelons que depuis le mois de septembre, des millions de contribuables remboursent des impôts. Alors, il est important de bien remplir votre déclaration pour éviter des situations désagréables. Par ailleurs, il existe des techniques qui permettraient de ne plus payer l’impôt de la taxe foncière ou d’en réduire le montant.

 

Source : Rédaction de « Pleine Vie » - 31/12/2024

 

 
Créé le 17/01/2025

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