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COVID19 : Qui est concerné par la nouvelle campagne de vaccination qui démarre le lundi 15 Avril ?  

Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 démarre ce lundi 15 avril en France. D’une durée de deux mois, elle ne concerne pas toute la population.

Alors que les JO de Paris 2024 approchent à grands pas, les autorités sanitaires veulent protéger les plus fragiles d’un potentiel retour en force de l’épidémie du Covid-19 favorisée par les grands rassemblements. Par conséquent, une nouvelle campagne de vaccination, organisée conformément à l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS), doit démarrer ce lundi 15 avril en France.

Elle doit se dérouler sur une période de deux mois, soit jusqu’au dimanche 16 juin 2024, «avec une extension possible au 15 juillet 2024 en fonction de la situation épidémiologique», peut-on lire sur le site gouvernemental Service-public.fr.

Néanmoins, ce renouvellement vaccinal du printemps 2024 ne s’adresse pas à toute la population.

En effet, la nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 concerne principalement les personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées, les résidents en Ehpad ou en USLD (unités de soins de longue durée), et toute personne à très haut risque «selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale partagée avec l’équipe soignante», indique encore Service-public.fr.

 

PAS D'OUVERTURE DE CENTRES DE VACCINATION

 

Attention par ailleurs, ce renouvellement vaccinal doit être effectué à partir de trois mois après la dernière injection ou la dernière infection au Covid-19. Contrairement à l’époque du plus fort la crise sanitaire, il n’y aura pas d’ouverture de centres de vaccination durant cette nouvelle campagne. Ainsi, les résidents d’Ehpad et des USLD pourront recevoir leur dose de rappel directement au sein de leur structure. En parallèle, pour les autres personnes concernées par ce renouvellement vaccinal, la nouvelle dose de rappel est effectuée par un médecin généraliste, un pharmacien, un infirmier, ou encore une sage-femme ou un dentiste ayant habilité à faire les vaccins contre le Covid-19.

 

Publié le 15/04/2024 - CNEWS

 
Mis à jour le 19/04/2024

Pénuries de médicaments : nouvelles mesures pour éviter les risques de rupture  

Plus de 50% des médicaments dits "essentiels" ont fait l’objet de signalements de rupture ou de risque de rupture auprès de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) durant les deux dernières années.

 

Le ministère du travail, de la santé et des solidarités a publié la nouvelle feuille de route 2024-2027 de lutte contre les pénuries de médicaments, le 21 février 2024. Elle complète les mesures de la feuille de route 2019-2022 (notamment l’obligation pour les industriels de constituer des stocks de sécurité de leurs produits pour le marché national) et la publication de la liste de 450 médicaments essentiels faisant l’objet d’un suivi et d’actions renforcées.

 

Mieux détecter les tensions et ruptures et améliorer les circuits d'information

 

Les systèmes d’information par lesquels les différents acteurs de la chaîne du médicament communiquent n'assurent pas une maîtrise optimale des flux et des stocks de médicaments. Il faut renforcer leur interopérabilité et la qualité des données qui les alimentent.
"Ainsi, il apparaît nécessaire de renforcer et diversifier les signaux de détection des situations de tension et rupture via des canaux d’information complémentaires permettant de remonter les signaux faibles concernant les difficultés d’approvisionnement constatées", selon la feuille de route.

Le document préconise de déployer le système d'information "DP-Ruptures" dans toutes les pharmacies, avec l’objectif d’alimenter les logiciels d’aide à la prescription pour les médecins.

 

La feuille de route prévoit de positionner l’établissement pharmaceutique de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris comme coordinateur et pilote d’un réseau public/privé dans l’anticipation et la gestion des tensions et ruptures.
Cet établissement peut produire des médicaments en dérogeant à l’autorisation de mise sur le marché (préparations hospitalières spéciales, préparations officinales spéciales) afin d’assurer la continuité des soins pour les patients. 

 

Relocaliser en France la production de médicaments stratégiques

 

Il s'agit de consolider l'autonomie et la souveraineté industrielle en augmentant ou relocalisant en France la production des médicaments stratégiques ainsi que leurs principes actifs, afin de contribuer à anticiper et réduire les futures tensions et pénuries.

Cet objectif, participant de la stratégie "innovation santé 2030", est soutenu par l’État sous forme de subventions et/ou d’avances remboursables en contrepartie d'engagements en matière de sécurisation des approvisionnements en cas de pénuries, demandés aux industriels et exploitants.

L'abandon par les entreprises pharmaceutiques de l’exploitation des produits matures au profit de nouveaux produits bénéficiant de prix élevés et d’une rentabilité importante est une des causes de pénuries et de tensions d’approvisionnement en médicaments.


L'article 77 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 oblige les entreprises détentrices ou exploitantes d’autorisations de mises sur le marché arrêtant la commercialisation de médicaments d'intérêt thérapeutique majeur (MITM) matures, à mettre en œuvre tous les moyens à leur disposition pour trouver un repreneur, sous peine de pénalité financière.

 

Publié le 1er mars 2024 - La Rédaction – Vie Publique

 
Créé le 07/04/2024

Prévention COVID 19 : Une campagne de « renouvellement vaccinal » pour les plus âgés et les plus vulnérables  

Une nouvelle campagne de vaccination aura lieu au printemps. Destinée à protéger dans la durée les personnes les plus âgées et les plus vulnérables, elle est organisée conformément à l'avis de la Haute autorité de santé (HAS).

 

Qui est concerné ?

 

Selon l'avis de la Haute Autorité de santé (HAS) du 8 février 2024, le renouvellement vaccinal prévu au printemps 2024 vise à protéger les personnes les plus à risque de développer une forme grave de la maladie, et ce durant toute la période estivale, et les Jeux olympiques et paralympiques, jusqu'à l'automne.

 

Sont concernées :

les personnes âgées de 80 ans et plus ;
les personnes immunodéprimées, quel que soit leur âge ;
les personnes résidant en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou en USLD (unités de soins de longue durée), quel que soit leur âge ;
et toute personne à très haut risque selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale partagée avec l’équipe soignante.

 

Les dates de la campagne

 

La campagne se déroulera du lundi 15 avril au dimanche 16 juin 2024, avec une extension possible au 15 juillet 2024 en fonction de la situation épidémiologique.

Le renouvellement vaccinal peut être effectué à partir de 3 mois après la dernière injection ou la dernière infection à la Covid-19.

Les résidents des Ehpad et des USLD pourront recevoir cette nouvelle injection directement au sein de leur structure. Pour les autres personnes concernées, le vaccin pourra être administré par les médecins généralistes ou spécialistes, les pharmaciens, les infirmiers, les sages-femmes, ou les services hospitaliers où la personne est suivie.

 

Publié le 18 mars 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 
Créé le 21/03/2024

Hôtels, Tickets de métro, bières… Ces augmentations de prix à prévoir lors des JO 2024  

Les JO 2024 s'annoncent comme le plus grand évènement sportif que le pays a jamais connu. Et qui dit évènement d'ampleur dit consommation qui va avec : nourritures, achats, hôtels.... Entre 15 à 20 millions de visiteurs sont attendus en France. Des hausses sont donc à prévoir du 26 juillet au 11 août, et du 28 août au 8 septembre 2024, pour les Jeux paralympiques. Voici tout ce qui risque d'augmenter.

 

Moins de cinq moins nous séparent des Jeux Olympiques (JO). Cet évènement attendu de tous arrive telle une tornade sur Paris, mais pas que.... C'est de loin, le plus grand évènement sportif que le pays a jamais connu. Pour la troisième fois dans l’histoire du sport la ville organisatrice des Jeux Olympiques et accueillera pour la première fois les Jeux Paralympiques d’été.

 

+ 314 % d’augmentation prévue pour le prix moyen d’une nuit d’hôtel 

La manne financière qu'il s'apprête à charrier pendant cet évènement n'en sera pas moins importante, et ce, dans tous les secteurs. Avec des chiffres qui donnent le tournis.

A date, près de 9 milliards d’euros de budget pour plus de 15 millions de spectateurs attendus, 30 000 policiers et gendarmes mobilisés ou encore  13 millions de repas - snacking compris - servis par le Comité d’organisation…

Et ce n'est que la surface émergée de l'iceberg. Car l'afflux mondial de l'évènement, soit au moins 500 00 visiteurs par jour à Paris, mais également dans les différentes villes hôtes pour applaudir les athlètes, faire la fête et… consommer risquent de faire exploser les compteurs.

Les professionnels du secteur, qui se préparent à répondre à cette énorme demande, sont déjà en train de se frotter les mains. Au détriment des Parisiens et toutes les personnes qui se rendront à l'évènement.

Des hausses sont en effet à prévoir du 26 juillet au 11 août, et du 28 août au 8 septembre 2024 :  celui des prix des petites choses du quotidien et des achats plaisirs, qui vont augmenter à l’occasion de cet évènement sportif exceptionnel, le plus grand que la France a jamais connu.

Et Paris ne sera pas la seule à en faire les frais. Les Airbnb en province ne sont pas épargnés par cette flambée des prix, revient aussi le journal Sud-Oues t. Comme le souligne  Actu.fr , des villes comme Saint-Etienne et Lyon, qui accueilleront des épreuves des JO cet été, ont vu elles aussi leur prix augmenter.

"Plusieurs facteurs entrent en jeu : la proximité avec Paris en TGV, un certain nombre d’épreuves organisées et des tarifs raisonnables hors compétition, contrairement à Paris qui représente un coût toute l’année", explique le site d’informations.

Selon une récente étude du  Figaro, la métropole de Lille connaît, elle aussi, une flambée impressionnante : Roubaix a ainsi augmenté de 171 %, Villeneuve-d’Ascq (où se dérouleront 36 matchs de basket-ball et 16 rencontres de handball) de 57 % et Tourcoing de 43 %.

 

Voici, ci-après, dans notre diaporama, la liste détaillée des augmentations prévues cet été à cause des JO 2024 et certaines vont vous surprendre :

 

1/7 - Chips, tablettes de chocolat...

Toujours selon la même étude confidentielle réalisée par un cabinet spécialisé dans la consommation, qui étudie l’impact des Jeux olympiques sur le secteur, et relayée par Le Parisien , les touristes attendus en masse cet été au sein de la capitale devraient se ruer sur bon nombre de ces produits comprenant, entre autres, les tablettes de chocolat, les biscuits apéritifs salés, les pizzas, les snacks". « Lors du Mondial en Russie en 2018, quand les Bleus ont décroché la victoire, les supporters ont consommé 3,2 fois plus de bières et panachés, 2,1 fois plus de champagne et mousseux, 2,2 fois plus de pizzas et 2 fois plus de produits apéritifs », ajoute Le Parisien.

2/7 - Bières, sodas...

Selon une étude confidentielle réalisée par un cabinet spécialisé dans la consommation, qui étudie l’impact des Jeux olympiques sur le secteur, et relayée par Le Parisien , les touristes attendus en masse cet été au sein de la capitale devraient se ruer sur bon nombre de ces produits comprenant, entre autres, "les bières blondes, les sodas". Les olympiades stimulent aussi l’envie des supporters de prendre leur corps en main : en 2012, les ventes de boissons énergisantes ont augmenté et celles des produits pour arrêter de fumer ont grimpé de 13 % pendant la compétition puis de 11 % durant les trois semaines suivantes.

3/7 - Les tarifs de musée

À quelques mois des JO, de nombreux monuments franciliens ont récemment annoncé, ici et là, des hausses parfois drastiques de leur tarif d’entrée. Château de Versailles, musées Rodin, Picasso ou encore la tour Eiffel… Un à un, depuis le 1er janvier 2024, les lieux les plus fréquentés de la capitale ont revu leur tarif (+ 1 € pour le musée Rodin, + 2 € pour le musée Picasso et de +1,50 € à +2,50 € pour le château de Versailles). La palme de la hausse la plus importante revient au Louvre qui, dès le 15 janvier, a augmenté son billet de 5 € (soit une hausse de 30 %), le faisant passer de 17 à 22 €.

4/7 - Les nuits en Airbnb

À l’instar des hôtels, les prix des nuits en Airbnb explosent déjà sur toute la période de la compétition. Entre le 26 juillet et le 11 août, un locataire devra en effet débourser 1 100 € en moyenne pour s’offrir une nuit parisienne, contre 600 € l’été dernier. Attention : cette moyenne cache d’importantes disparités selon les arrondissements. Les meublés touristiques du VIIIe arrondissement - où se dérouleront notamment les épreuves d’escrime au Grand Palais et de basket 3x3 - sont ainsi proposés (en moyenne, pour un T2 ou un T3) à environ 2 361 € la nuit contre 1 462 € dans le VIe et 1 360 € dans le VIIe. Les tarifs sont en outre nettement plus abordables dans le XIIe arrondissement (638 € la nuit) et dans le XVIIIe (684 €). En clair, en fonction des arrondissements, certains Airbnb sont donc proposés jusqu’à cinq à six fois plus cher qu’à l’accoutumée sur la même période.

5/7 - Le ticket de métro

Lundi 27 novembre 2023, la présidente du syndicat des transports d’Île-de-France IDFM, Valérie Pécresse, a annoncé une augmentation du prix du ticket de métro parisien, qui va quasiment doubler cet été, pointe Sud-Ouest. Comptez pas moins de 4 € le ticket cet été, contre 2,10 € actuellement. Quant au carnet de métro, sans surprise, il passera lui aussi à 32 €, contre 16,90 € actuellement. Le prix du trajet vers les aéroports sera lui aussi rehaussé :16 €, contre environ 11 € actuellement pour Roissy et Orly.

6/7 - Les hôtels en Île-de-France

À cinq mois des JO, et l’arrivée attendue de près de 15 millions de visiteurs cumulés pendant la compétition, nombreux sont les hôtels à avoir flairé la bonne affaire. Oubliez la nuitée à 90 €, il en coûtera désormais près de 699 € en moyenne pour s’offrir une nuit dans la capitale lors des JO.« + 314 % d’augmentation prévue pour le prix moyen d’une nuit d’hôtel à Paris entre juillet 2023 et juillet 2024 ! Une hausse très inquiétante », a prévenu sur X (ex-Twitter) Frédéric Hocquard.

7/7 - Patch anti-tabac

Parmi les produits insolites dont la demande et le prix a flambé : les patch anti-tabac. Pour en arriver à cette conclusion, le cabinet spécialisé dans la consommation s’est notamment basé sur ce qui s’est passé à Londres lors des JO 2012. Derrière ce chiffre, on retrouve par exemple une envolée de 13 % des produits pour arrêter de fumer.

 

Source : Planet.fr - Anouk Dufresne - 16/02/2024

 
Créé le 21/03/2024

AGIRC - ARRCO : Nominations de André Bernay et Julien Pouget  

Depuis le 8 janvier 2024, André Bernay occupe le poste de directeur de l’audit, des risques et du contrôle et Julien Pouget, celui de directeur technique à l’Agirc-Arrco. Tous deux rejoignent le Comité de direction et succèdent à Gilles Pestre, parti à la retraite.

 

André Bernay, 40 ans, est actuaire, diplômé de l’École normale supérieure de Paris-Saclay, de l’ESSEC et de l’ISUP, l’Institut de statistique de Sorbonne Université.

Il démarre sa carrière en 2007 en qualité de commissaire contrôleur des assurances au sein de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France, avant d’être nommé en 2012 inspecteur de l’IGAS, l’Inspection générale des affaires sociales. De 2014 à 2016, il dirige le bureau de la solidarité et de l'insertion à la direction du budget du ministère de l’Économie et des Finances, de l’Action et des Comptes publics.

Dans la suite de son parcours professionnel, André Bernay exerce différentes fonctions de direction au sein de l’Agence régionale de santé du Grand-Est. D’abord secrétaire général en juillet 2016, il est ensuite nommé directeur général adjoint de l’ARS du Grand-Est en 2021, après une expérience de 2 ans à la tête du GIP PULSY, le groupement régional d’appui au développement de la e-santé dans le Grand Est, entre 2018 et 2021.

 

Julien Pouget, 48 ans, est inspecteur général de l’INSEE, diplômé de l'École polytechnique, de l’ENSAE Paris, l'École nationale de la statistique et de l'administration économique et titulaire d’un master de Sciences politiques de l’IEP de Paris.

Julien Pouget démarre son parcours professionnel en 2001 au Centre de recherche en économie et statistique (CREST), en tant que chargé de recherches. En 2003, il intègre l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et y occupera différents postes au fil de sa carrière. D’abord chef de la section « Salaires et coût du travail » entre 2003 et 2006, il est nommé deux ans plus tard directeur de cabinet du directeur général de l’INSEE, après un passage à la DREES, à la tête du bureau des études structurelles et de l’évaluation de 2006 à 2008. En 2011, il prend la direction de l’ENSAE Paris, initiant notamment le déménagement de l’école sur le plateau de Saclay. Il réintègre l’INSEE en 2017 en qualité de chef du département de la conjoncture, en charge entre autres de la supervision de la Note de conjoncture et de la coordination de la publication de l’ensemble des indicateurs conjoncturels nationaux.

 
Créé le 21/03/2024

Antibiotiques : comment les utiliser de manière efficace ?  

Santé Publique France diffuse une campagne de sensibilisation afin de vous informer du bon usage des antibiotiques. Le slogan est « Les antibiotiques : bien se soigner, c'est d'abord bien les utiliser ». Il est notamment rappelé, dans le cadre de cette campagne, que ce type de médicaments n'est efficace qu’en cas de maladies bactériennes.

Les antibiotiques sont notamment utiles pour lutter contre :

  • une cystite ;
  • une pneumonie bactérienne ;
  • une angine bactérienne (afin de savoir si vous souffrez d’une angine d’origine bactérienne, vous devez effectuer un Trod, autrement dit un test rapide d'orientation diagnostique) ;
  • une méningite bactérienne.

 

Ils sont en revanche inefficaces contre les maladies d’origine virale telles que :

  • la rhinopharyngite, aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte ;
  • la grippe ;
  • la bronchite aiguë ;
  • l'angine virale.

 

  À noter : lorsque vous souffrez d'une infection virale, les antibiotiques ne permettent pas de soulager votre fièvre, votre toux, vos maux de tête, vos troubles digestifs ou vos courbatures. D’autres types de médicaments sont conseillés pour adoucir ces symptômes, par exemple le paracétamol pour la fièvre et les courbatures. Le plus souvent, votre système immunitaire est capable de combattre seul les virus fréquents durant l’hiver. La guérison survient naturellement en 1 à 2 semaines. En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes, il est toutefois recommandé de consulter votre médecin.

 

Les habitudes à adopter pour préserver l’efficacité des antibiotiques.

 

Santé publique France signale que l’utilisation répétée et inadaptée des antibiotiques a favorisé l’apparition de bactéries devenues résistantes à ce type de médicaments, ce qu’on appelle l’antibiorésistance. Des bactéries ont pu développer des mécanismes de défense, qui diminuent ou annulent l’action des antibiotiques les combattant. Certaines infections deviennent donc de plus en plus difficiles à soigner.

 

Pour lutter contre le développement des résistances bactériennes et préserver l’efficacité des antibiotiques, il est nécessaire d'utiliser ceux-ci uniquement sur prescription médicale. Puis, si votre médecin vous prescrit un traitement par antibiotiques, il est notamment important de :

 

  • respecter la dose, la fréquence des prises et la durée de votre traitement antibiotique, en fonction de ce qui est mentionné sur votre ordonnance ;
  • ne pas donner vos antibiotiques à quelqu'un d'autre, car chaque traitement est prescrit pour un type précis d'infection et adapté à chaque personne ;
  • demander conseil à votre médecin traitant si vous pensez présenter un effet indésirable à votre traitement (éruption, nausées...) ;
  • ne pas réutiliser un antibiotique une fois le traitement terminé, même si vous avez des symptômes qui ressemblent à ceux que vous avez eus précédemment.

 

Vous pouvez par ailleurs rapporter à votre pharmacien toutes les boîtes d'antibiotiques entamées ou non utilisées après la fin de votre traitement.

 

Publié le 02 février 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 
Créé le 16/02/2024

Minimum contributif : le plafond mensuel des retraites personnelles révisé  

Le relèvement du Smic au 1er janvier 2024 entraîne une révision à la même date du plafond des retraites personnelles exigé pour avoir droit au minimum contributif. Il est porté à 1 367,51 € par mois, soit une augmentation de 57,76 €. Le cumul de la retraite de base et de la retraite complémentaire ne peut dépasser ce plafond. Votre retraite totale est automatiquement alignée sur ce nouveau montant si vous avez droit au minimum contributif.

 

Le minimum contributif permet aux retraités du régime général de l'Assurance vieillesse de la Sécurité sociale qui ont cotisé sur de faibles salaires de percevoir un montant minimum de retraite de base, appelé minimum contributif. Si votre retraite de base est inférieure, elle est augmentée jusqu'au niveau de ce minimum.

 

Il y a 2 cas de figure :

  • Vous partez à la retraite avant 67 ans en ayant le nombre de trimestres exigé pour avoir droit à une retraite à taux plein et tous ces trimestres sont cotisés : le montant de votre pension ne peut pas être inférieur à 10 513,61 € brut par an, soit 876,13 € brut par mois.
  • Vous partez à la retraite avant 67 ans en ayant le nombre de trimestres exigé pour avoir droit à une retraite à taux plein mais tous ces trimestres ne sont pas cotisés :
     
    • si vous avez moins de 120 trimestres cotisés, le montant de votre pension ne peut pas être inférieur à 8 796,38 € brut par an, soit 733,03 € brut par mois ;
    • si vous avez plus de 120 trimestres cotisés, le montant de 733,03 € brut par mois est majoré en fonction de votre nombre de trimestres cotisés par rapport à votre nombre de trimestres total.

 

Toutefois l'attribution de ce minimum contributif ne peut pas porter le total de vos pensions de retraites (de base et complémentaire, tous régimes confondus, français et étrangers) au-delà du plafond mensuel des retraites personnelles.

 

Ce plafond est révisé aux mêmes dates et dans les mêmes conditions que le Smic. La dernière hausse du Smic au 1er janvier 2024 a porté le plafond des retraites personnelles à 1 367,51 € par mois contre 1 309 ,75 € auparavant, soit une augmentation de 57,76 €.

 

En fonction de votre situation, votre retraite pourra être automatiquement alignée sur ce nouveau plafond.

 

Exemple :

Si vous êtes né en 1962 et partez à la retraite avant 67 ans en ayant les 169 trimestres exigés pour avoir droit à une retraite à taux plein mais seulement 135 trimestres cotisés, le montant de votre pension ne peut pas être inférieur à 733,03 € + [(876,13 € - 733,03 €) x 135 / 169] = 684,71 € brut par mois.

  À noter : le minimum contributif ne doit pas être confondu avec l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) L'Aspa et le minimum contributif sont deux dispositifs bien distincts, tant au niveau de leurs montants que de leurs conditions d'attribution. Et contrairement à l'Aspa, le minimum contributif n'est pas récupérable sur la succession du bénéficiaire.

 

 

Publié le 08 février 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

 
Créé le 16/02/2024

Les soins dentaires sont désormais moins remboursés par l’Assurance maladie  

Les actes de soins dentaires sont dorénavant pris en charge par l'Assurance maladie à hauteur de 60 %, contre 70 % auparavant. Si vous disposez d’une complémentaire santé, celle-ci prend en charge la part de dépenses restante lorsque le contrat que vous avez souscrit le prévoit.

Un arrêté publié au Journal officiel le 14 octobre 2023 a indiqué que, concernant les frais d'honoraires des chirurgiens-dentistes et les actes relevant des soins dentaires, les assurés doivent prendre en charge à partir du 15 octobre 40 % des dépenses (sur la base des tarifs conventionnels), contre 30 % précédemment.

Par exemple, pour un détartrage, le tarif conventionnel est de 28,92 € : si vous êtes couvert par une complémentaire santé et que le contrat que vous avez souscrit le prévoit, celle-ci vous rembourse ce reste à charge.

À noter : les tarifs conventionnels sont ceux sur la base desquels s’effectue le calcul pour le remboursement d’un acte médical par l’Assurance maladie. Ils sont différents selon que l’acte médical est réalisé sur un adulte ou sur les dents permanentes d’un enfant de moins de 13 ans :

Précédemment, lorsque le taux de remboursement par l’Assurance maladie était à 70 %, le montant remboursé était de 20,24 € et le montant qui restait à la charge de l’assuré était de 8,68 € (30 % du tarif) ;
Désormais, avec le taux de remboursement par l’Assurance maladie fixé à 60 %, le montant remboursé est de 17,35 € et le reste à charge pour l’assuré est de 11,37 € (40 % du tarif).

 

Publié le 17 octobre 2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

 
Créé le 25/10/2023

Attention aux nouvelles arnaques au faux PV :  

L'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) met en garde les usagers contre une nouvelle escroquerie par mail. Des fraudeurs se font en effet passer pour l'Administration afin d'exiger par mail le paiement immédiat d'une amende de 35 euros sous peine de majoration. Aussi, en région parisienne, de faux «papillons» fleurissent sur les parebrises. Imitant ceux déposés par les agents de verbalisation, ces petits papiers invitent les automobilistes à scanner un faux QR Code renvoyant sur un site de paiement frauduleux destiné à récupérer leurs coordonnées bancaires.

L'ANTS rappelle que le seul site où il est possible de régler des contraventions en ligne est Amendes.gouv.fr.

Si vous êtes victime de ce type d’arnaque, n’hésitez pas à vous signaler auprès des services du ministère de l’Intérieur, sur le site Pharos ou grâce à l’application mobile Ma Sécurité, disponible sous iOS ou Android.

 

 
Créé le 17/10/2023

L’accord AGIRC-ARRCO s’autofinance.  

L’accord entre syndicats et patronat pour revaloriser les retraites complémentaires de 4,9% coûtera 4,5 milliards d’euros en année pleine, largement compensée par la hausse du salaire moyen.

L’abandon des malus sur les départs avant 63 ans (500 millions d’euros), le dispositif de cumul emploi-retraite (100 millions d’euros) et les mesures de solidarité pour les petites pensions (400 millions) seront, elles, financées par les excédents liés à la réforme des retraites.

 
Créé le 14/10/2023

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