La Direction générale des finances publiques a mis en place, le 25 juin 2025, un système de double authentification pour l’accès à votre espace particulier du site impots.gouv.fr.
La procédure pour vous connecter sur le site impots.gouv.fr, et accéder aux services en ligne, a été modifiée. L’objectif de cette mesure est de renforcer la protection de vos données personnelles et fiscales.
Lorsque vous vous connectez, après avoir saisi votre numéro fiscal et votre mot de passe, vous devez désormais renseigner un code de sécurité à 6 chiffres ; ce code vous est envoyé sur l’adresse courriel associé à votre compte impots.gouv.fr.
Lorsque vous accomplissez cette connexion à double authentification sur un appareil (ordinateur, téléphone portable, etc.), celui-ci est reconnu comme étant « de confiance ». Pendant 6 mois, vous n’avez donc plus besoin d'effectuer l’opération à double authentification pour vous connecter, à condition d’utiliser cet appareil « de confiance » avec le même navigateur web. En revanche, un nouveau code à renseigner vous est adressé par courriel :
La direction générale des finances publiques précise que la mise en place de la double authentification est un moyen de renforcer la protection de vos données personnelles et fiscales, dans un contexte d'augmentation constante des risques (faux courriels, appels frauduleux, etc.).
Publié le 07 juillet 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Question: "Je dois travailler jusqu'à 67 ans pour atteindre le taux plein, car pas je n'ai pas assez de trimestres. Pourrais-je cumuler à ce moment là l'ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées) avec le minimum contributif ? Si oui quel est le maximum que je pourrai avoir ? D'avance merci."
La réponse de l'Assurance retraite :
L'ASPA est une allocation différentielle qui peut s'ouvrir sur demande à partir de 65 ans (à la suite de la réception de la notification de la retraite). Elle est sous condition de ressources et de résidence.
Cette demande d'ASPA permettra de venir compléter le montant de votre pension. En 2025, au maximum, pour une personne seule, l'ASPA s'élève à 1034.28 euros par mois. En conséquence, si vous percevez 400 euros de pension de retraite par mois, l'ASPA sera de 634.28 euros par mois.
Nous vous invitons à contacter un conseiller CARSAT qui pourra au mieux vous accompagner dans cette démarche.
Vous pouvez aussi retrouver des informations sur le site Assurance retraite ou sur le site service public.
Aspa (minimum vieillesse) et minimum contributif: quelles différences?
L'Aspa et le minimum contributif sont deux mécanismes qui permettent d'améliorer les petites pensions mais ils sont très différents et leurs critères d'attribution ne sont pas les mêmes. On fait le point.
L'Aspa est une allocation différenciée qui vient porter vos ressources à un minimum, établi pour une personne seule à 1034,28 euros et pour un couple à 1605,73 euros par mois. Cela signifie que si vous êtes seul et que vos ressources totales sont de 450 euros par mois, vous pourriez toucher une allocation de solidarité aux personnes âgées d'un montant de 584,28 euros. Mais attention, parmi vos ressources, sont prises en compte : les pensions de retraite, les pensions d'invalidité, les pensions alimentaires, les revenus de remplacement, les biens immobiliers et mobiliers, les avantages en nature, les revenus professionnels...
Il y a un plafond de ressource annuel à ne pas dépasser : 12411,36 euros pour une personne seule et 19268,80 euros pour un couple.
Il faut avoir au moins 65 ans pour en bénéficier (ou 62 si vous êtes en situation de handicap ou d'inaptitude), avoir liquidé toutes ses retraites et résider en France au moins 9 mois de l'année.
À noter : cette aide n'est pas versée automatiquement, il faut en faire la demande.
Le minimum contributif est un dispositif qui vous garantit, sous conditions, une pension de retraite minimale lorsque vous avez eu de faibles salaires. Il est versé de manière automatique et calculé par la caisse de retraite de l'Assurance retraite. Pour y avoir droit, il faut avoir atteint le taux plein, donc avoir réuni tous les trimestres nécessaires pour votre génération. Le minimum contributif est fixé en 2025 à 749,67 euros par mois et le minimum contributif majoré, accordé à ceux qui ont le taux plein et au minimum 120 trimestres cotisés, à 893,66 euros. C'est-à-dire que si vous êtes éligibles, votre pension de base sera réhaussée à ce montant-là.
Mais attention, votre retraite globale, qui comprend votre retraite de base et complémentaire, ne doit pas excéder un plafond, fixé à 1394,86 euros. Si c'est le cas, votre minimum contributif sera écrêté.
Donc en théorie, il est bien possible de toucher le minimum contributif et l'Aspa mais cette dernière serait d'un montant relativement faible.
L'Europe vient de présenter un accord préliminaire sur la modernisation du permis de conduite à
l'échelle européenne. Parmi les mesures présentées, un volet concerne les seniors.
Le permis de conduire et les seniors, vaste débat !
Depuis plusieurs années, la validité du permis de conduire chez les seniors anime les discussions en raison des enjeux de sécurité routière. Avec l’âge, des troubles de la vision, des réflexes plus lents et une diminution des capacités cognitives peuvent affecter la conduite.
Certains plaident pour des contrôles médicaux réguliers afin de limiter les risques d’accidents, tandis que d’autres estiment que ces mesures ne doivent pas être généralisées.
D’un autre côté, la voiture est un élément clé de l’autonomie des seniors, notamment en milieu rural où les transports en commun sont rares. Leur imposer des restrictions trop strictes pourrait les isoler socialement et nuire à leur qualité de vie. Le problème est donc de trouver un équilibre entre sécurité et liberté de déplacement.
Enfin, la question soulève un débat sur la discrimination liée à l’âge.
Certains pays imposent des tests médicaux ou de conduite après un certain âge, tandis qu’en France, aucune limite n’existe. Faut-il instaurer des contrôles obligatoires ou faire confiance aux conducteurs pour évaluer eux-mêmes leurs capacités ? Le sujet reste sensible et divise l’opinion publique, mais l'Europe vient de trancher.
Une harmonisation du permis de conduire à l'échelle européenne
En France, il n'existe pas actuellement de réglementation spécifique imposant des examens
médicaux obligatoires aux conducteurs seniors pour conserver leur permis de conduire. Le permis de conduire de catégorie B reste valable à vie, indépendamment de l'âge du titulaire.
Mais une nouvelle réforme visant à moderniser les règles européennes du permis de conduire vient d'être publiée par le Parlement européen. Dans les grandes lignes, outre une démocratisation de la numérisation du permis de conduire ou encore la possibilité de conduire un poids lourd dès l’âge de 18 ans, sous certaines conditions, il y a un volet particulièrement intéressant qui concerne désormais la date de validité du permis de conduire.
Les négociateurs ont convenu que les permis de conduire devraient être valables 15 ans pour les motos et les voitures. Les États membres peuvent réduire leur validité à 10 ans si le permis peut être utilisé comme pièce d'identité nationale, tandis que ceux pour les camions et les autobus devront être renouvelés tous les cinq ans.
La France devra se conformer à la nouvelle législation européenne
Les États membres peuvent aussi réduire la validité du permis de conduire des conducteurs plus âgés (à partir de 65 ans). Autrement dit, le gouvernement français pourra, par exemple, désormais établir une durée de validité de cinq ans pour les personnes titulaires du permis de conduire qui ont plus de 65 ans.
Avant la première délivrance d’un permis de conduire, les conducteurs devront passer un examen médical, notamment un examen de la vue et un examen cardiovasculaire. La France pourrait aussi décider de quelque chose de plus simple, puisque l'UE autorise les pays membres à remplacer le contrôle médical par des formulaires d'auto-évaluation ou, en cas de renouvellement du permis de conduire, par d'autres mesures alternatives.
L'accord préliminaire doit encore être approuvé par le Conseil et le Parlement. Les États membres disposeront de quatre ans pour transposer les nouvelles dispositions dans leur droit national et se préparer à leur mise en œuvre.
Fatigue, sueurs abondantes, nausées, maux de tête, vertiges, crampes, déshydratation, coup de chaleur... Les périodes de fortes chaleurs reviennent et peuvent avoir de graves effets sur la santé des personnes les plus vulnérables. Le ministère de la Santé rappelle les gestes pour se protéger.
Un pic de chaleur est un épisode caractérisé par une chaleur intense, de courte durée (sur 1 à 2 jours) ou par des températures élevées qui perdurent dans le temps. Un épisode de canicule présente de très fortes chaleurs le jour et la nuit durant au moins 3 jours consécutifs. Retrouvez sur le site du ministère de la Santé les principales informations sur les effets sanitaires des vagues de chaleur ainsi que leurs définitions.
Adoptez les bons réflexes !
L'exposition aux fortes chaleurs présente un risque important pour la santé de tous et particulièrement pour les personnes les plus fragiles : les personnes âgées, les enfants en bas âge, les femmes enceintes, les personnes en situation de handicap ou souffrant de maladies chroniques ou celles prenant certains médicaments et les personnes précaires. Des gestes simples permettent d'éviter les accidents graves, comme la déshydratation ou le coup de chaleur. N'hésitez pas à prendre toutes les précautions avant les premiers signes de souffrance corporelle, même s'ils vous paraissent insignifiants !
Les principales pathologies liées à la chaleur sont la fatigue pouvant entraîner des étourdissements, un malaise, les crampes musculaires, la déshydratation. D'autres symptômes comme la constipation, la perte de poids ou encore l'hypotension artérielle et la tachycardie peuvent survenir. Le risque le plus grave est le coup de chaleur, qui peut entraîner le décès.
Avec la chaleur, le corps a des difficultés à réguler sa température et d'autres symptômes peuvent apparaître : peau chaude, rouge et sèche, maux de tête, nausées, somnolences, comportements agressifs inhabituels.
Protégez-vous en adoptant les gestes suivants :
Il est aussi important de surveiller votre alimentation. Mangez suffisamment, en fractionné au cours de la journée si besoin et nourrissez-vous de façon équilibrée en privilégiant des aliments riches en eau (fruits, crudité, légumes, soupes froides, compotes, etc.). Enfin, évitez de manger ou de boire des produits glacés.
Gardez votre logement frais
Voici quelques recommandations pour maintenir votre logement au frais :
Dans la journée, fermez les volets dès que le soleil tape sur la fenêtre ou avant de partir travailler le matin. Fermez aussi les fenêtres dès que la température extérieure dépasse celle de votre logement. Si votre logement a des expositions multiples, maintenez les fenêtres fermées du côté du soleil et ouvertes du côté ombragé si cela permet de faire des courants d'air.
Pour refroidir les pièces, par évaporation d'eau, vous pouvez pendre un linge humide devant une fenêtre ouverte du côté ombragé.
Ouvrez les fenêtres la nuit et créez des circulations d'air pour évacuer la chaleur stockée à l'intérieur.
Utilisez ventilateurs et brumisateurs. Vous pouvez placer un pain de glace ou un sac de glaçons devant un ventilateur.
Éviter de faire fonctionner des appareils qui produisent de la chaleur : plaques chauffantes, four...
Vous pouvez aussi placer sur les vitres des films anti-chaleur, ils peuvent repousser jusqu'à 90 % des rayonnements solaires avant qu'ils ne pénètrent à l'intérieur des pièces.
Dans l’Hexagone, le taux de pauvreté chez les 65-74 ans est passé de 7,5% en 2017 à 10,6% en 2022. Cette tendance s’inscrit dans un contexte où près de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, soit 14,4% de la population.
Les femmes et les personnes seules de plus de 60 ans sont particulièrement vulnérables, souffrant d'un isolement social renforcé par la précarité. Face à ces inégalités, la solidarité intergénérationnelle apparaît comme un levier essentiel.
Des initiatives telles que le logement intergénérationnel où des seniors hébergent des jeunes en échange de présence et d’entraide, se multiplient.
Des programmes de mentorat permettent aussi de valoriser l'expérience des retraités auprès des plus jeunes, tandis que des mécanismes comme la réversion ou le complément de retraite via les aides sociales offrent un filet de sécurité supplémentaire.
Assurer une retraite plus équitable et inclusive reste un défi majeur pour notre société. Si certaines avancées sont notables, un soutien renforcé s’avère indispensable pour protéger les plus fragiles et garantir la dignité de tous les retraités.
Inégalités des retraites : les femmes, premières touchées
Parmi les populations les plus touchées, les femmes subissent des écarts significatifs en raison de carrières souvent interrompues pour des congés maternité ou parentaux, d’un recours plus fréquent au temps partiel subi et de salaires en moyenne inférieurs à ceux des hommes.
Ces inégalités se traduisent par des cotisations plus faibles et un moindre accès à l’épargne retraite, creusant l’écart au moment de la pension. En France, cet écart est flagrant : la retraite brute moyenne des femmes s’élève à environ 1.200 euros, contre 1.700 euros pour les hommes.
Un enjeu majeur pour les réformes à venir.
Vous avez du mal à trouver un médecin près de chez vous ? Cette situation n'a rien d'étonnant. En France, les disparités territoriales d'accès aux soins s'avèrent plus fortes que la moyenne des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
A Montgenèvre (Hautes-Alpes), par exemple, 40 consultations de médecins généralistes sont disponibles par habitant chaque année ; plus au nord, les habitants de la commune de Vallorcine, près de Chamonix (Haute-Savoie), n'ont, eux, pas accès à un généraliste situé à moins de vingt minutes en voiture.
Calculées par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), qui dépend du ministère de la Santé, les dernières données en date (2023) sur l'accès aux soins de premier recours analysées par franceinfo confirment la tendance.
Au total, plus de 50% des communes rurales sont sous-dotées en médecins généralistes, tandis que cette tendance ne concerne que 28% des communes urbaines. Les littoraux sont en outre mieux desservis que le centre de la France, plus rural. Les inégalités diffèrent également selon les professions médicales : l'accès aux généralistes et aux infirmières a baissé de 1,4 et 0,3% respectivement depuis 2022, alors que pour les sage-femmes, les dentistes et les kinésithérapeutes, l'accès s'améliore.
Méthodologie :
Les communes ont été classées par ordre, de la moins bien dotée à la mieux dotée, ce qui permet de mesurer les inégalités entre les communes à l'échelle de la France.
Elles sont classées en quatre catégories : "très mal dotée" pour celles situées dans le premier quart, "mal dotée" pour celles entre 25% et 50%, "bien dotée" pour celles entre 50% et 75% et "très bien dotée" pour le reste. Une commune "très bien dotée" ne veut pas forcément dire que le nombre de soignants disponibles par habitant est satisfaisant, mais cela signifie néanmoins qu'elle est mieux dotée qu'au moins 75% des communes en France.
Pour classer les communes, nous avons utilisé l'accessibilité potentielle localisée (APL) de 2023, un indicateur créé par la Drees. Il mesure, pour chaque commune, l'adéquation entre l'offre de soins de premier recours et la demande de la population, prenant en compte le nombre de soignants accessibles dans la commune et dans les communes voisines, et la structure par âge de la population (partant du constat que les personnes plus âgées ont besoin de plus de suivi médical).
L'indicateur APL de chaque commune détermine le nombre de consultations ou de soignants (calculé en équivalent temps plein) potentiellement accessibles par commune, rapporté à 100 000 habitants.
Les indicateurs APL par profession médicale ont aussi été croisés avec la grille communale de densité, une classification mise au point par l'Insee permettant de déterminer si une commune est "rurale", "urbaine" ou "intermédiaire" selon sa densité de population.
« Nous ne franchirons pas ce pas », a déclaré le ministre, marquant un refus catégorique à l'idée même d'une surtaxation des aînés. Ce "non" retentissant vient ainsi rappeler que toucher aux revenus des retraités demeure un sujet hautement sensible en macronie. La proposition de Mme Panosyan-Bouvet, qui visait à rééquilibrer la charge fiscale en impliquant davantage ceux qui « peuvent se le permettre », selon ses mots, a donc été stoppée net.
Le débat autour de cette question fiscale n'est pas nouveau. Il soulève invariablement une tempête de réactions passionnées et contradictoires. D'un côté, certains arguent que les retraités aisés ont accumulé suffisamment d'épargne pour contribuer plus largement au bien-être collectif ; de l'autre, on avance que ces derniers ont déjà payé leur part tout au long de leur vie active.
Dans ce tourbillon d'opinions et d'intérêts divergents, la décision du ministère semble refléter une volonté de préserver une certaine harmonie sociale et politique. Elle met aussi en lumière les défis auxquels est confronté le gouvernement pour combler le déficit sans froisser une partie significative de son électorat.
La question reste donc pendante : comment trouver des solutions pérennes et équitables pour financer nos dépenses sociales ? Si la taxe sur les retraités aisés n'est pas la réponse privilégiée par le gouvernement actuel, il devient impératif d'explorer d'autres avenues pour assurer la viabilité financière à long terme du modèle social français.
Pour l'heure, les retraités ne seront pas mis à contribution via une taxe supplémentaire, mais pour combien de temps encore ? La recherche d'un consensus autour de cette épineuse question, elle, demeure...
Le montant de l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées), également appelée «minimum vieillesse», augmente de 2,2 % pour 2025. Au décès du bénéficiaire, cette somme peut, sous certaines conditions, être récupérée sur la succession versée aux héritiers.
En hausse de 2,2 % à partir du 1er janvier 2025, comme les pensions de retraite versées par le régime de base, l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées), prestation versée aux retraités ayant de faibles ressources, passe à 1 034,28 € par mois pour les personnes seules (soit + 22,26 € par rapport à janvier 2024) et à 1 605,73 € par mois pour les couples (soit + 34,57 € par rapport à janvier 2024).
De son côté, le plafond de ressources annuelles à ne pas dépasser pour percevoir l’Aspa en 2025 s’élève à 12 411,44 € pour une personne seule (célibataire, séparée, divorcée, veuve, à l’exception des veuves de guerre) et à 19 268,80 € pour un couple.
Les revenus sont calculés sur 3 mois, ou sur 12 mois (si les revenus sur 3 mois dépassent le montant maximal de l’Aspa). Par ailleurs, lorsque le total de l’Aspa et des ressources dépasse le plafond autorisé, l’allocation est réduite du montant du dépassement.
Rappelons que toutes les ressources (pensions de retraite ou de réversion, invalidité, AAH, pensions alimentaires...) sont retenues, sauf quelques exceptions comme les prestations familiales, la valeur de l’habitation principale ou la retraite du combattant.
Un abattement sur les revenus professionnels
Afin d’améliorer le pouvoir d’achat des seniors les plus modestes, les titulaires de l’Aspa ont la possibilité de cumuler partiellement leur allocation mensuelle avec des revenus professionnels (salaires et gains assimilés à des salaires, revenus professionnels non salariaux). Toutefois, ces derniers font l’objet d’un abattement calculé sur 3 mois ou 1 an.
En 2025, l’abattement pour 3 mois est de 0,9 fois le Smic mensuel, en vigueur au 1er janvier de l’année, pour une personne seule, soit 1 621,62 €, et de 1,5 fois le Smic mensuel pour un couple (mariés, concubins, partenaires pacsés), soit 2 702,70 €.
En cas d’appréciation des ressources sur 12 mois, l’abattement est de 3,6 fois le Smic mensuel pour une personne seule (6 486,48 € en 2025) et 6 fois le Smic mensuel pour un couple (en 10 810,80 € en 2025).
La différence au-delà de ces montants est déduite du montant de l’Aspa auquel l’allocataire a droit.
Remboursement de l’Aspa par les héritiers
Au 1er janvier 2025, seule la partie dépassant 107 616,60 € ( contre 105 300 € auparavant) peut faire l’objet d’un recouvrement de la caisse de retraite ou de l’État. Dans les départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte), le seuil de récupération est temporairement porté à 150 000 € jusqu’au 31 décembre 2029 (CSS, art. L815-13).
Le montant de la limite de récupération des sommes versées au titre de l’Aspa à partir du 1er janvier 2025 s’élève donc à 8 387,93 euros par an pour une personne seule et à 11221,78 euros par an pour un couple (marié, concubin, pacsé) Si l’Aspa a été servie une partie de l’année, ces limites sont calculées proportionnellement à la durée du service de l’allocation. Le remboursement de cette aide ne peut être différé.
Source : Stéphanie Alexandre - LE PARTICULIER - 27/12/2024
La déclaration fiscale 2025 arrive à grands pas, apportant son lot de nouveautés. Cette année, une nouvelle affaire fait son apparition sur le formulaire, éveillant la curiosité et les questions chez les contribuables. Comprendre cette évolution est cruciale pour éviter les erreurs et optimiser sa déclaration, surtout que 380 000 foyers supplémentaires risquent d’être imposables. Préparez-vous dès maintenant à vous adapter à ces nouvelles exigences administratives tout en veillant à maximiser vos avantages fiscaux et à rester en conformité.
Un grand changement pour près de cinq millions de ménages
Cette évolution impacte directement près de cinq millions de ménages faisant appel aux services à la personne et bénéficiant d'un crédit d'impôt. Dès 2025, ils fourniront cette nouvelle information. Soutenue par plusieurs députés du groupe Renaissance, cette initiative a pour but d'améliorer la transparence de cette niche fiscale au Parlement. Elle doit également s’assurer que les avantages fiscaux profitent réellement aux ménages qui en ont légitimement besoin et sont utilisés à bon escient.
Déclaration fiscale 2025 : changements à considérer
Point de vue des parlementaires
Certains élus, notamment au sein de l'opposition de gauche, souhaitent aller plus loin en proposant un crédit d'impôt à taux dégressif pour les ménages les plus aisés. Bien que cette idée n'ait pas encore été entérinée, elle a mis en lumière l'intérêt grandissant pour une réforme de cette aide fiscale. À partir de 2025, déclarer les dépenses liées aux services à la personne ne suffira plus : il sera également nécessaire de fournir des justificatifs concernant l'identité des prestataires auprès de l'administration fiscale. Cette nouvelle exigence implique un effort supplémentaire pour les contribuables, un détail à ne pas négliger pour s'assurer de bénéficier du crédit d'impôt.
Une rubrique discrète pour l’instant
Cette modification vise à faciliter les contrôles tout en exigeant une attention accrue de la part des ménages. Ces derniers veilleront à ce que leurs déclarations soient parfaitement conformes. Avec l'automatisation et le pré-remplissage des formulaires, certains contribuables ont tendance à sous-estimer l'importance de vérifier et de compléter soigneusement leurs informations. Une négligence qui pourrait entraîner des désagréments fiscaux dans les mois suivants. Rappelons qu’un dispositif important pour les contribuables prendra fin le 31 décembre 2024.
Une information utile à mémoriser
Pour l’instant, cette information n’est pas encore très propagée, raison pour laquelle nous avons tenu vous en informer. Cette déclaration interviendra au prochain printemps et cette nouvelle rubrique sera abordée l’année prochaine. Rappelons que depuis le mois de septembre, des millions de contribuables remboursent des impôts. Alors, il est important de bien remplir votre déclaration pour éviter des situations désagréables. Par ailleurs, il existe des techniques qui permettraient de ne plus payer l’impôt de la taxe foncière ou d’en réduire le montant.
Source : Rédaction de « Pleine Vie » - 31/12/2024
Les retraites de base seront revalorisées de 2,2 % au 1er janvier 2025, à hauteur de l’inflation.C'est ce qu'a indiqué le ministre de l’Économie le 10 décembre. Cette annonce résulte de la motion de censure votée contre le Gouvernement le 4 décembre.
La dernière version du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 proposait 2 augmentations pour les pensions de retraite : une augmentation de 0,8 % en janvier 2025 pour l’ensemble des pensions ; puis une augmentation de 0,8 % supplémentaire en juillet 2025 pour les petites retraites (retraités dont la pension se situe en dessous du Smic).
Le budget 2025 de la Sécurité sociale n’ayant pas été adopté, la règle classique de revalorisation des retraites inscrite dans le code de la Sécurité sociale s'applique.
La règle prévoit une indexation des pensions de retraite de base sur l’inflation constatée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), à savoir « la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l'Insee l'avant-dernier mois qui précède la date de revalorisation des prestations concernées ».
Publié le 12 décembre 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)